Faits divers

Toulouse : quatre adolescents défigurent une femme de 19 ans car ils considèrent sa tenue inappropriée

© Claeys Timo/ABACA - À Toulouse, une jeune femme et son petit-ami se sont fait agresser par un groupe de quatre adolescents.

Deux garçons et deux filles, âgés de 14 à 17 ans, s’en sont pris à une jeune femme et à son petit ami, car ils auraient estimé que la tenue de cette dernière n’était pas adaptée, rapporte 20 Minutes.

Son visage portera probablement éternellement les stigmates de cette nuit d’horreur. Dans la nuit de mardi à mercredi 20 juillet, Anissa a été agressée par une bande de quatre mineurs à Toulouse, alors qu’elle était en présence de son petit-ami. D’après les premiers éléments de l’enquête, la jeune femme de 19 ans aurait subi la foudre morale du petit groupe qui considérait qu’elle n’était pas vêtue correctement, relate 20 Minutes.

50 points de suture et d’autres stigmates

À l’arrivée des forces de l’ordre sur les lieux de l’incident, la jeune Toulousaine est prise en charge puis emmenée aux urgences. Car avant que les policiers n’interviennent les coups ont plu, qu’ils aient été donnés par la seule force (déjà importante) des poings, ou à l’aide de tessons de bouteilles visant le visage de la jeune femme.

Outre les 50 points de suture témoignant de la violence de l’agression, la jeune femme a également expliqué sur ses réseaux sociaux avoir le nez cassé et de nombreux bleus sur le corps. "Je suis la femme de 19 ans et je tiens à tous vous remercier pour cette vague de soutien après ce drame", a-t-elle expliqué dans un tweet, deux jours après avoir été frappée, photos de ses cicatrices à l’appui.

Après ce déferlement de violence, Anissa espère que ses agresseurs "auront ce qu’ils méritent", tandis qu’elle a écopé de neufs jours d’ITT, trois pour son compagnon. Trois des quatre jeunes agresseurs ont été placés sous contrôle judiciaire pendant que l’agresseuse principale a été incarcérée dans l’attente de sa comparution. Les chefs de prévention de "violences en réunion, en état d’ivresse, avec arme sans ITT ou ayant entraîné une ITT et pour l’une d’elles supérieure à 9 jours" ont été retenus, précise Samuel Vuelta-Simon, le procureur de la République, dans son communiqué relayé par 20 Minutes. Une cagnotte a été ouverte pour soutenir la jeune femme dans ses démarches médicales et juridiques.

publié le 22 juillet à 12h00, Nathan Hallegot, 6Medias

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