Faits divers

Seringue, sex toys... Stupéfaction dans une école catholique des Hauts-de-Seine, le directeur interpellé

© Capture d'écran Google Street View - L'entrée de l'école privée Sainte-Marie, à Levallois.

Le chef de l’établissement Sainte-Marie à Levallois a été interpellé, alors qu'il avait été repéré à moitié nu dans l’école, en pleine nuit. Il se trouvait sous l’emprise de stupéfiants.

Des parents d'élèves indignés et stupéfaits. Comme le révèle Le Parisien, vendredi 15 mars, le chef d’établissement de Sainte-Marie, une école privée catholique située à Levallois, dans les Hauts-de-Seine, a été placé en garde à vue pour usage de stupéfiants et exhibition sexuelle. Une voisine affirme l'avoir vu en train de se masturber dans la cour de l'école et au moment de leur arrivée sur place, en pleine nuit, les policiers l'ont retrouvé à moitié nu dans l'établissement. "L’individu a en effet été trouvé en partie dévêtu, dans son bureau, et en possession d’une seringue et de sex-toys. En revanche, il n’avait pas de produits stupéfiants sur lui", a précisé une source policière à nos confrères.

Durant sa garde à vue, ce cadre de l’enseignement diocésain du premier degré explique aux enquêteurs "s'être drogué" avec une dose de "3-MMC". Selon une source policière citée par nos confrères, le chef d'établissement a été interpellé sans produits stupéfiants sur lui.

"Je n’arrive tout simplement pas y croire"

Cette révélation ne manque pas de faire parler dans l'école Sainte-Marie de Levallois. "C’est complètement dingue, je tombe littéralement de l’armoire", confie une représentante d’association de parents d’élèves contactée par Le Parisien. "Je le côtoie dans le cadre de mes fonctions et je n’ai jamais remarqué de comportement inapproprié ou même étrange de sa part. Je n’arrive tout simplement pas y croire", conclut-elle.

"D'un point de vue professionnel, personne, à ma connaissance, n'a jamais rien eu à reprocher à cet homme. Il faut laisser l'enquête se faire, et s'il s'agit d'un dérapage uniquement d'ordre privé, pardonner. C'est aussi ça la foi catholique", souffle de son côté un parent d'élève.

publié le 15 mars à 18h20, Quentin Marchal, 6Medias

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