Seine-Saint-Denis : un adolescent de 14 ans tué d’un coup de couteau sur le quai du métro, un suspect en garde à vue
© Idris2000 / WikiCommons - La station Basilique de Saint-Denis sur la ligne 13 à Saint-Denis
Dans la soirée du mercredi 17 janvier, un adolescent de 14 ans a été tué d’un coup de couteau sur le quai du métro de la ligne 13 à Saint-Denis au cours d’une rixe. Un jeune homme a été placé en garde à vue ce jeudi.
C’est un drame qui endeuille la Seine-Saint-Denis. Mercredi 17 janvier 2024 avant 20 heures, un mineur de 14 ans a été tué d’un coup de couteau à la station de métro Basilique de la ligne 13. Il a été poignardé au cours d’une rixe entre jeunes sur le quai du métro, rapporte 20 Minutes d’après le parquet de Bobigny et des sources policières. L’adolescent est décédé des suites de ses blessures, malgré le massage cardiaque pratiqué par les pompiers à leur arrivée.
Selon les informations du Figaro, un jeune homme de 20 ans a été placé en garde à vue jeudi en fin d'après-midi. Selon une source policière citée par le quotidien, il s'agit d'un habitant de la commune qui s'est présenté de lui-même aux services de police. Néanmoins, le mobile du meurtre reste inconnu. La garde à vue du suspect peut durer jusqu'à 48 heures.
Jeudi, au lendemain du sinistre, un dispositif de sécurité "renforcé" a été mis en place dans la ville de Saint-Denis, qui connaît de fortes tensions entre des bandes de jeunes ces derniers jours, explique Le Parisien. "Nous le reconduisons aujourd’hui et dans les prochains jours, il vise à la fois les transports en commun et l’ensemble de la circonscription de sécurité publique de Saint-Denis", a déclaré une source policière à nos confrères. "Il y avait eu des rixes précédentes, pas sur le secteur de Basilique (où le meurtre s’est produit, NDLR), des renforts étaient déjà déployés", a-t-elle ajouté.
Les raisons de l’agression encore inconnues
Aucune interpellation n’a encore eu lieu à ce stade de l’enquête. Mathieu Hanotin, le maire PS de la ville de Saint-Denis a exprimé ses "plus sincères condoléances" à la famille, aux amis et aux proches de la jeune victime, dans un communiqué publié sur ses réseaux sociaux. Il explique avoir "proposé son soutien" à la mère de la victime et celui "de la ville dans ce terrible moment".
Les raisons de l’agression n’étaient pas claires dans l’immédiat. Toutes les pistes étaient explorées jeudi matin par les enquêteurs, que ce soit des rivalités "interquartiers, inter-établissements scolaires, ou sur fond de trafic de stupéfiants", a indiqué une source policière. L’enquête est confiée à la police judiciaire de Seine-Saint-Denis.
publié le 18 janvier à 07h35, Capucine Trollion, 6Medias