Seine-Saint-Denis : deux hommes abattus par balles à Bobigny
© Joly Victor/ABACA (Photo d'illustration)
Dans la soirée du vendredi 19 juillet, deux hommes sont morts lors d'une fusillade dans le quartier du Chemin-Vert, tandis qu'un troisième est grièvement blessé. La piste du règlement de comptes lié au trafic de drogue est privilégiée, rapporte Actu 17.
Aux alentours de 22h, vendredi 19 juillet, une série de coups de feu a eu lieu dans la cité du Chemin-Vert à Bobigny, en Seine-Saint-Denis. Selon les informations d’Actu 17, confirmées par BFMTV, deux hommes âgés de 25 et 27 ans ont été tués. Un troisième, également âgé de 27 ans, grièvement blessé, a été conduit à l'hôpital européen Georges Pompidou et son pronostic vital est engagé.
Les deux victimes étaient connues des services de police, rapporte Le Parisien, tandis que les suspects de cette attaque seraient en fuite. Prévenues par les habitants du quartier, les forces de l’ordre se sont rendues sur place avec une dizaine de véhicules accompagnés d’un camion de pompiers, précise Ouest-France. L’enquête a été confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire de Paris. Un périmètre de sécurité a été mis en place.
Un inquiétant précédent en mai
Selon les premiers éléments, ce drame pourrait être lié à un règlement de comptes sur fond de trafic de stupéfiants, motif pour lequel les deux victimes étaient défavorablement connues de la justice, détaille Le Parisien. La cité du Chemin-Vert est quant à elle un point de deal notoire, note le quotidien francilien.
Sur X, Aly Diouara, député LFI de la 5ème circonscription de la Seine-Saint-Denis, a fait part de son émoi : "Mes condoléances et ma solidarité aux familles des victimes de la fusillade survenue ce soir au quartier du Chemin-Vert à Bobigny… Je me rends sur place".
Le 5 mai dernier, la police était déjà intervenue dans cette même cité, alertée par des riverains signalant des détonations. Différents impacts de balles avaient notamment été retrouvés dans un hall d’immeuble, mais aucune victime n’était à déplorer, rapportait alors Le Parisien.
publié le 20 juillet à 06h50, Théo Rampazzo, 6Medias