Pyrénées-Orientales : un couple dépense 25 000 euros pour une voiture volée

© Pexels (Photo d'illustration)
En novembre dernier, un couple a acheté un véhicule d’occasion auprès d’un garage dans les Pyrénées-Atlantiques. Mais lors d’un contrôle de police le 7 janvier, ils ont découvert qu’il s’agissait d’une voiture volée, rapporte France Bleu.
Une mésaventure onéreuse. C’est ce que traverse un couple originaire de Ponteilla, commune située à une quinzaine de kilomètres au sud-ouest de Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales. En novembre dernier, Marion Morin et son compagnon, parents de trois enfants, décident d’acheter un nouveau véhicule. Ils se rendent alors dans un garage du département et craquent pour une Peugeot 5008 d’occasion avec 60 000 kilomètres au compteur, déboursant ainsi 25 000 euros.
Mais le 7 janvier dernier, l’homme, au volant de son nouveau véhicule, est soumis à un contrôle par les forces de l'ordre, rapporte France Bleu. "Je ne comprends pas pourquoi. Et soudain j’entends un policier dire : 'Je le savais, c’est un véhicule volé'", confie-t-il à L’Indépendant. Il est alors emmené au poste et auditionné pendant trois heures avant d’être relâché. Il apprend qu’il s’agit effectivement d’une voiture volée, probablement en Belgique, et dont la plaque a été changée. "On a choisi d'acheter chez un professionnel pour justement écarter tous les risques. On avait confiance", explique Marion Morin à France Bleu.
Le couple soupçonné de recel
Selon la victime, le garage a expliqué être également victime de l’affaire, et que par conséquent "le remboursement n'était pas envisageable". "Au moment où le véhicule nous a été confié à la vente par l'ancien propriétaire, il était totalement en règle administrativement. Tout le processus de vérification a été scrupuleusement respecté", a ainsi affirmé le garage auprès du quotidien régional.
Le couple a ainsi décidé de porter plainte pour escroquerie, mais est à son tour soupçonné de recel, motif pour lequel une enquête est ouverte, souligne L’Indépendant. Le véhicule est quant à lui immobilisé jusqu’à nouvel ordre mais pourrait leur être restitué selon l’issue des procédures. Ce qu’ils refusent catégoriquement : "On ne sait pas entre quelles mains est passée la voiture et pour quels faits…".
publié le 25 janvier à 12h25,