Pyrénées-Atlantiques : ils cachent du cannabis dans un œuf au chocolat, leur fillette tombe dans le coma
Une petite fille de 2 ans a été hospitalisée après avoir mastiqué un morceau de résine de cannabis caché par ses parents dans un Kinder Surprise, près de Morlaàs, dans les Pyrénées-Atlantiques, samedi 30 mars. Les jours de l'enfant, qui a passé plusieurs heures dans le coma, ne sont plus en danger, rapporte France Bleu.
Le week-end de Pâques a failli virer au drame. Une fillette, âgée de 2 ans, a été hospitalisée et plongée dans le coma pendant plusieurs heures après avoir consommé du cannabis caché par ses parents dans un Kinder Surprise, dans la maison familiale située à proximité de Morlaàs (Pyrénées-Atlantiques), a indiqué le procureur de la République de Pau à nos confrères de France Bleu, mardi 2 avril.
Les faits remontent au samedi 30 mars, en fin d'après-midi, et se sont passés dans le garage du couple. Pensant trouver un jouet dans un œuf en chocolat, la petite fille est finalement tombée sur de la drogue dans la célèbre petite capsule jaune de Kinder. Puis elle s'est mise à mastiquer le morceau de résine de cannabis. Sa mère s'en est ensuite rendu compte et lui a rincé la bouche. Le soir même, l'enfant ne présentait aucun symptôme, selon les dires des parents.
Le couple a reconnu de la négligence
Mais le lendemain matin, la fillette ne s'est pas réveillée, et le couple a alors alerté les secours. Elle a été immédiatement conduite à l'hôpital, où elle a passé plusieurs heures dans un coma léger. Son état de santé s'est amélioré lundi, et ses jours ne sont plus en danger, a précisé le procureur, relayé par France Bleu.
Le couple, "consommateur ponctuel" de cannabis, selon le parquet, a reconnu de la négligence à l'égard de sa fille. Le père a été placé en garde à vue dimanche matin puis est ressorti dans la soirée. De son côté, la mère a été entendue en audition libre. Ils seront convoqués plus tard en CRPC (comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité) pour soustraction d'un parent à ses obligations morales ou matérielles et usage de stupéfiants.
publié le 3 avril à 16h40, Cédric Alexis, 6Medias
