Faits divers

Professeure tuée à Saint-Jean-de-Luz : le difficile retour à l'école des élèves, sous le choc

Au lendemain de la mort d'une enseignante, poignardée par un élève en pleine classe mercredi 22 février à Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques), les élèves ont repris le chemin de l'école, encore choqués par le drame.

L'ambiance est lourde, jeudi 23 février, au collège lycée Saint-Thomas-d'Aquin de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques), au lendemain du meurtre d'une enseignante d'espagnol par un élève de seconde. "C’est vrai qu’hier en fin d’après-midi, on était tous fatigués, sous le choc et là ce matin, on n’est quand même pas au top", confie au Parisien François Lemarié, un parent d'élève. Après avoir glissé quelques mots de soutien à sa fille au moment de la quitter devant les grilles de l'établissement, il assure qu'il n'est "pas très inquiet".

Un élève "un peu bizarre"

Encore incrédules, les élèves cherchent à comprendre le geste de leur camarade de 16 ans. Une adolescente de sa classe, qui n'était pas présente lors du drame, concède auprès du journal francilien qu'il était "un peu bizarre", mais précise : "Je ne pensais pas qu’il ferait quelque chose comme ça". Une autre élève décrit un garçon "plutôt tranquille, mais qui était un peu dans son monde". "Ça s’appelle un drame. Je pense que ça peut arriver n’importe où, à n’importe quel moment, que c’est rarissime et qu’il faut arrêter de faire des conclusions hâtives et d’essayer de tout comprendre", tempère pour sa part François Lemarié.

L'ensemble des établissements du secondaire qui ne sont pas en vacances ont observé ce jeudi une minute de silence en hommage à la professeure. Une cellule psychologique a par ailleurs été ouverte au sein du collège-lycée. "Rien ne laissait penser à la survenue d’un drame aussi épouvantable", a pour sa part déclaré Pap Ndiaye, le ministre de l'Éducation nationale, lors d'un déplacement dans un collège d'Albertville (Savoie).

publié le 23 février à 16h15, Orange avec 6Medias

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