Principale menacée au couteau : le collégien mis en examen et placé en détention provisoire
© Karim Ait Adjedjou/ABACAPRESS.COM - Le collégien a donné deux versions différentes (Image d'illustration).
Un collégien a menacé au couteau sa professeure d’anglais et principale d’établissement vendredi 15 mars. Il a été placé en garde à vue et a été entendu par la police. Il a été placé, dimanche 17 mars, en détention provisoire et mis en examen, selon BFMTV.
Il n’y a pas encore d’explication définitive concernant l’attaque au couteau qu’a subie la principale du collège Edouard-Herriot à Chenôve (Côte-d’Or) en ce dimanche 17 mars. L’adolescent a été mis en examen et placé en détention provisoire pour "tentative d'homicide volontaire sur un enseignant, personne chargée de mission de service public ; violences volontaires avec arme, dans un établissement scolaire et sur personnes chargées d'une mission de service public ; menaces de crimes ou délit contre les personnes sur enseignant ou membre des personnels travaillant dans les établissements d'enseignement scolaire ; intrusion dans un établissement scolaire avec arme", d’après les propos du procureur de la république à Dijon, Olivier Caracotch, rapportés par BFMTV.
Une information judiciaire a été ouverte pour "tentative d’homicide volontaire sur un enseignant" et "violences volontaires" avec circonstances aggravantes. Le collégien a aussi été placé en détention provisoire.
Deux versions différentes
Le collégien a été entendu par la police et n’a pas nié les faits. Olivier Caracotch a expliqué à la presse que ce dernier a "voulu se venger, en souhaitant la planter, puis s’est ravisé, car selon ses termes : ‘planter une prof, c'était trop grave’". Il aurait également voulu la prendre en otage en citant les attentats de novembre 2015, pour "donner du crédit à son projet", toujours selon le procureur.
Puis, le collégien a donné une version totalement différente en fin de garde à vue. D’après le procureur, le jeune homme a affirmé être "en réalité été recruté par des connaissances qui avaient eu vent de ses difficultés avec sa professeure pour la tuer au sein du collège, elle, et trois membres de l’équipe éducative" et "devait être rémunéré pour cela". Une version des faits qui ne colle pas avec les éléments de l’enquête pour le moment.
L’adolescent avait été exclu temporairement avant les vacances d’hiver, après un incident avec sa professeure d'anglais.
publié le 17 mars à 21h22, Philippine Rouviere Flamand, 6Medias