Policiers blessés dans un commissariat à Paris : ce que l’on sait de l'attaque
© Lafargue Raphael/ABACA - Deux policiers ont été gravement blessés.
Un homme interpellé dans le commissariat du 13e arrondissement de Paris a dérobé l'arme de service d'un policier, jeudi 9 mai au soir, rapporte BFMTV. Il a alors ouvert le feu sur deux policiers, gravement blessés. L'auteur des tirs est également dans un état critique.
Deux policiers ont été blessés par balles dans le commissariat du 13e arrondissement de Paris, jeudi 9 mai au soir. D'abord secourus par leurs collègues, les deux agents ont ensuite été pris en charge par les sapeurs-pompiers et transportés à l'hôpital, en état d'urgence absolue, rapporte BFMTV. "Nous sommes très préoccupés par leur état de santé, on souhaite vraiment qu'ils se rétablissent très vite", a réagi Laurent Nunez, le préfet de police de Paris. Il a indiqué sur franceinfo, vendredi 10 mai dans la matinée, que le pronostic vital d'une des deux victimes était toujours engagé.
L'auteur des tirs a également été "gravement blessé" par les policiers du commissariat, a indiqué le préfet de police. Aux alentours de 22h30, jeudi, il aurait subtilisé l'arme de service d'un des policiers lors d'une fouille, avant de tirer. Il était sur le point d'être placé en garde à vue après l'"agression extrêmement violente" d'une femme, précise Laurent Nunez. L'homme se serait montré très agité lors de son interpellation.
"On ne sait pas grand-chose" de l'individu à ce stade
"On ne sait pas grand-chose, à ce stade", de l'individu, a poursuivi Laurent Nunez sur franceinfo. "On ne sait pas s'il connaissait la victime. Ce que l'on sait, quand même, c'est que l'individu entre chez cette personne et la lacère à coups de cutter. Mes effectifs ont été obligés de défoncer la porte."
Ces éléments doivent être précisés par les trois enquêtes qui ont été ouvertes, comme l'a indiqué la procureure de la République de Paris, Marie-Suzanne Le Quéau, via un communiqué. En plus de l'enquête pour tentative de meurtre sur la femme agressée, une autre sera menée pour tentative de meurtre sur personnes dépositaires de l'autorité publique. Enfin, l'IGPN se voit confier une enquête pour violences volontaires avec arme par personne dépositaire de l'autorité publique.
publié le 10 mai à 09h20, Emmanuel Davila, 6Medias