Faits divers

Pau : un octogénaire décède après avoir été agressé à son domicile, un mineur écroué

Dans la nuit du 25 au 26 novembre, un homme de 86 ans est décédé d’une hémorragie cérébrale après une agression à son domicile dans la ville de Pau.

Marcial, 86 ans, est décédé dans la nuit du 25 au 26 novembre après avoir été roué de coups à son domicile. Selon Le Figaro, l’octogénaire a été victime de ce qui ressemble à un cambriolage le samedi matin. Un mineur a été mis en examen et écroué pour vol avec violence ayant entraîné la mort. Il était connu des services de police pour des faits similaires. Un autre individu majeur s’est "volontairement livré" à la police ce lundi, avant d’être relâché sans poursuites après une dizaine d’heures de garde-à-vue.

C’est une voisine qui avait prévenu la police. Elle avait entendu "des cris et du raffut" dans l'appartement attenant. Les secours ont pris en charge la victime, dont le visage était "tuméfié" et "ensanglanté". Il explique qu’il a été passé à tabac par "deux individus qui ont toqué à sa porte et qu'il avait voulu évincer". Il est ensuite décédé dans la nuit d’une hémorragie cérébrale. L’enquête se poursuit pour déterminer le mobile de cette agression que le procureur de la République trouve "nébuleux". La victime connaissait-elle ses agresseurs ? Est-ce une agression au hasard ? De nombreuses questions sont pour le moment sans réponses.

L’avocat de la famille de la victime s’insurge

Me Thierry Sagardoytho, l’avocat de la famille de l’octogénaire dénonce un décès "dans l'indifférence générale" et explique que ses clients sont "révoltés par la gratuité de l’agression sur un vieil homme qui ne demandait rien à personne". Selon l’avocat, des personnes âgées dénoncent une "incivilité récurrente" dans le quartier où résidait Marcel par "des marginaux de passage." Les enfants de la victime déplorent le manque de soutien et de réaction de la part de la mairie de Pau et des associations de la ville. "Nous devons une attention maximale à nos aînés tout au long de l’année. Pas seulement lors des cérémonies de vœux ou lors des élections", conclut l’avocat.

publié le 1 décembre à 12h25, Capucine Trollion, 6Medias

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