Pas-de-Calais : après la découverte d’un squelette, la police relance un cold case de 1967
© Pixabay - illustration police
La police judiciaire de Lille fait un rapprochement entre les ossements retrouvés le 20 juin dernier à Bully-Les-Mines (Pas-de-Calais) et une affaire non élucidée de juillet 1967, révèle RTL lundi 1er juillet.
Et si une affaire vieille de 57 ans était enfin résolue ? Après la découverte d’un squelette humain le 20 juin dernier, sur le chantier de la piscine de Bully-Les-Mines dans le Pas-de-Calais, la police judiciaire de Lille explore la piste d’un lien possible avec l’un des plus vieux cold cases, celui de la disparition d’une aide-infirmière en juillet 1967, fait savoir RTL, lundi 1er juillet.
Selon les premiers éléments de l’expertise anthropologique, il s’agit du corps d’une femme âgée de 18 à 25 ans enfoui il y a plus de 50 ans. Des boutons avaient également été découverts à côtés du squelette, menant sur la piste d’un corps féminin. Toujours selon RTL, les enquêteurs disposeraient d’autres éléments leur permettant d’envisager le rapprochement avec l’affaire non résolue vieille de 57 ans.
Une aide-infirmière jamais retrouvée
Fatima Abdesselam-Tant a été aperçue pour la dernière fois le 4 juillet 1967 vers 19h30 après avoir quitté le domicile de sa mère à Sains-en-Gohelle (Pas-de-Calais), qui se trouve à moins de 5 km de Bully-Les-Mines.
Une enquête a été diligentée par la Brigade criminelle de la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) du Service interdépartemental de la police judiciaire (SIPJ59). Les enquêteurs attendent les résultats des tests ADN pour confirmer l’identité du corps.
publié le 2 juillet à 10h10, Thibault Jeannin, 6médias