Paris : l'animateur Matthieu Delormeau a été placé en garde à vue, soupçonné d'avoir voulu acheter de la cocaïne
L'animateur de télévision, et ex-membre de la bande de Cyril Hanouna sur C8, aurait été pris en flagrant délit d'achat de cocaïne en bas de chez lui, lundi 1er juillet, annonce Le Parisien. Sorti de garde à vue, Matthieu Delormeau est convoqué en "injonction thérapeutique" par le parquet de Paris.
Intercepté en pleine transaction présumée pour de la cocaïne, lundi 1er juillet, Matthieu Delormeau a passé plusieurs heures en garde à vue, avant d'être libéré avec une convocation du parquet de Paris pour "injonction thérapeutique pour usage de stupéfiants", révèle Le Parisien mardi 2 juillet.
Selon le quotidien, l'animateur quinquagénaire, et ex-chroniqueur de Touche pas à mon poste sur C8, a été interpellé lundi à la mi-journée, non loin de son domicile dans le VIe arrondissement, par la 3e DPJ parisienne. Les policiers avaient mis la main quelques minutes plus tôt sur son dealer présumé, qui transportait plusieurs grammes de cocaïne. Si Matthieu Delormeau n'avait pas de drogue sur lui au moment de son interpellation, il avait 300 euros en sa possession. La perquisition de son appartement a permis de retrouver de la cocaïne, un peu de cannabis, de la MDMA et du GHB en petite quantité. Cinq grammes de cocaïne ont également été retrouvés chez le dealer arrêté, qui réside à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine).
Un suivi médical sur plusieurs mois
Entendu par la police sur les circonstances de cette transaction, Matthieu Delormeau ne s'est pas encore exprimé sur cette affaire, explique Le Parisien ce mardi 2 juillet. Le chroniqueur et animateur de 50 ans a fait l'objet de plusieurs polémiques pour certains de ses propos tenus dans l'émission Touche pas à mon poste sur C8, qu'il a définitivement quittée en 2023. Selon le code la santé publique détaillé par le site Légifrance, la convocation en injonction thérapeutique donne lieu à des mesures médicales que le prévenu devra respecter durant plusieurs mois. La personne faisant l'objet d'une injonction thérapeutique peut ainsi choisir le médecin qui assurera son suivi, et le bon déroulement du traitement.
publié le 2 juillet à 12h48, Joanna Wadel, 6Medias
