Paris 2024 : deux hommes, dont un ressortissant russe, arrêtés avant la cérémonie d’ouverture
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Le Parisien révèle mardi 23 juillet qu’un ressortissant russe de 40 ans a été mis en examen pour "intelligence avec une puissance étrangère en vue de susciter des hostilités en France". En Gironde, un jeune homme de 18 ans a été placé en garde à vue. Il est soupçonné d’un projet d’action violente pendant les JO de Paris.
Trois jours avant la cérémonie d’ouverture des JO de Paris, deux hommes ont été arrêtés, indique Le Parisien mardi 23 juillet. Un ressortissant russe de 40 ans a été interpellé à son domicile parisien dimanche par les policiers de la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure), révèle le quotidien. Il a été mis en examen mardi soir pour "intelligence avec une puissance étrangère en vue de susciter des hostilités en France" et placé en détention provisoire.
L’homme était soupçonné de préparer des opérations "hostiles" de déstabilisation pendant les JO de Paris. À son domicile, les équipes de la DGSI ont découvert "des éléments qui laissent penser qu’il préparait des opérations prorusses de déstabilisation de la France pendant les Jeux olympiques", a indiqué une source proche de l’enquête. Ce "projet de grande ampleur" aurait pu avoir des conséquences "sérieuses", a affirmé une autre source. Cependant, à ce stade, il n’est pas précisé qu’il s’agisse d’un attentat. Une enquête a donc été ouverte pour une qualification de contre-espionnage et non de contre-attentat. Les "opérations de déstabilisation" prévues par le mis en cause "peuvent prendre plusieurs formes" a souligné Gérald Darmanin sur BFMTV mercredi matin. "Cela peut être des cyberattaques quand on a besoin de complicité" et "ça peut être de la manipulation de l'information".
Un jeune de 18 ans interpellé en Gironde
D’après les informations du Parisien, mardi matin, un jeune homme de 18 ans a été interpellé en Gironde. Il a été placé en garde à vue pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle" dans le cadre d’une enquête récemment ouverte par le parquet national antiterroriste (PNAT). Le suspect, décrit comme "radicalisé", a été repéré par la DGSI via des messages sur les réseaux sociaux sécurisés. Il expliquait sa volonté de vouloir commettre une action violente, en particulier pendant les Jeux olympiques de Paris. Une procédure a été ouverte et l’enquête se poursuit pour établir la réalité du projet violent du suspect. Sa garde à vue peut durer jusqu’à 96 heures. Sur BFMTV mercredi matin, Gérald Darmanin, le ministre démissionaire de l'Intérieur a déclaré : "Nous sommes encore sur cette affaire à éviter de donner les détails" et qu'il y a "un lien" entre l'interpellation du jeune homme et les JO.
publié le 24 juillet à 09h16, Capucine Trollion, 6Medias