Faits divers

Orne : un rabatteur tué dans une partie de chasse

Dimanche 4 février, un chasseur, qui officiait en tant que rabatteur lors d'une battue au sanglier, a été tué après avoir été touché au ventre. L'enquête, qui a été ouverte, devra déterminer s'il s'agit, ou non, d'un accident de chasse.

Une battue au sanglier qui se transforme en drame humain. Dans l’après-midi du 4 février, un homme de 42 ans qui officiait en position de rabatteur, c’est-à-dire qu’il devait pousser le gibier en direction des chasseurs, a été abattu durant une battue au sanglier à Verrières (Orne), sur le hameau de La Fourneillerie, dans le Perche. C’est plus précisément aux alentours de 16h30, selon les informations d’actu.fr, que le chasseur quadragénaire a été touché au niveau du ventre, avant de succomber de ses blessures. Cette mort sera-t-elle assimilée à un accident de chasse ? L’enquête, qui a été confiée à la brigade de recherche de Mortagne-au-Perche, devra le déterminer.

Tir fléchant

Comme le rappellent nos confrères, les chasseurs ont pour obligation de tirer un "tir fléchant" en direction du sol. De plus, ils sont également contraints d’appliquer l’adage selon lequel "ne pas tirer est un acte de chasse", si toutes les conditions ne sont pas réunies. Afin de mesurer les distances, les angles de tir, et de savoir s’il s’agit d’un ricochet ou d’un tir, la brigade chargée de l’enquête s’est à nouveau rendue sur place lundi 5 février, en présence des techniciens en identification criminelle, après avoir réalisé de nombreuses investigations dans la soirée de la veille.

Dans les jours à venir, une autopsie de la victime sera réalisée et permettra également aux enquêteurs d’avancer sur ce nouveau dossier. Placé en garde à vue, le tireur présumé est un homme âgé de 49 ans dont la présence sur les lieux du drame a été nécessaire le 6 février. En décembre 2023 déjà, un rabatteur avait perdu la vie à Ferrières-la-Verrerie, dans des conditions qui ressemblent de prime abord à ce nouvel incident. L’homme de 44 ans avait été touché à la nuque. Pour l’heure, cette enquête est toujours ouverte.

publié le 6 février à 14h45, Nathan Hallegot, 6Medias

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