"On a paniqué" : les élèves sous le choc après la menace au couteau contre leur principale à Chenôve
© Capture d'écran Google maps
Au lendemain des événements survenus au collège Edouard-Herriot de Chenôve, où un élève de 15 ans a menacé vendredi la principale avec un couteau, une cellule psychologique a été mise en place dans l'établissement.
Un élève de 15 ans a été arrêté vendredi 15 mars après avoir menacé d'un couteau la principale du collège Edouard-Herriot de Chenôve, dans la banlieue de Dijon. Au lendemain des faits, BFM TV s’est rendu à l’établissement où une cellule psychologique a été ouverte.
Le préfet, le recteur et Fadila Khattabi, ministre déléguée chargée des Personnes handicapées et ancienne députée de la circonscription, ont fait le déplacement pour l’occasion. Plusieurs élèves accompagnés de leurs parents ainsi que des personnels de l’établissement se sont déjà rendus au collège afin d’obtenir un soutien psychologique.
« Il y avait plein de gens qui couraient »
Certains adolescents, très marqués par les événements, ont témoigné anonymement.
« J’ai couru, raconte une élève. J’ai quitté ma classe. J’aurais sûrement pas dû. Et puis après j'ai commencé à paniquer, parce qu’on devait être allongé par terre et c'était stressant. Il y avait des hommes. On voyait des gens (armés) courir en fait à travers les vitres. On ne savait pas à l'instant si c'était la police ou le tueur. »
« J'étais avec ma classe, se souvient une autre. Du coup ça va, mais on a paniqué. Il y avait des tremblements, il y avait plein de gens qui couraient. »
“En tant que maman ? C’est très dur. C’est très dur parce qu’il faut qu’on soit forte pour son enfant, être à l’écoute. Mais intérieurement, je suis paniquée, je suis stressée”, confie une mère d’élève.
La cellule psychologique est ouverte toute la journée ce samedi 16 mars et le restera au moins jusqu'à lundi pour la reprise des cours, où les élèves risquent d'en avoir le plus besoin.
publié le 16 mars à 12h00, Anaelle Jonah, 6Medias