Nicolas faisait "partie de notre famille" : dans le club de rugby de Romans-sur-Isère, le choc après la mort du jeune homme
© Capture d'écran reportage BFMTV. - Dimanche 3 novembre, des membres du club de rugby sont venus rendre hommage à Nicolas, joueur du club tué par balles dans la nuit du 2 novembre.
La mort de Nicolas, tué par balles à 22 ans, a provoqué une onde de choc dans son club de rugby à Romans-sur-Isère. Dimanche 3 novembre, ils étaient plusieurs à venir déposer des bougies et des fleurs dans le stade, rapporte BFMTV.
"C'est mon petit qui a tenu à venir. Et puis, c'est important pour moi parce que... Voilà, c'est quelqu'un qui fait un peu partie de notre famille." Dimanche 3 novembre, Laurent est venu au Rugby Club Romanais Péageois (RCRP), comme d’autres, rendre un dernier hommage à Nicolas, mort d’une balle dans la tête lors d’une fusillade près d’une discothèque de Saint-Péray (Ardèche) dans la nuit du 1er au 2 novembre. Comme tous au sein du club de Romans-sur-Isère (Drôme), l’éducateur est encore sous le choc, raconte BFMTV.
Un "amoureux de son sport" et "coéquipier fidèle"
Inscrit depuis ses six ans au RCRP, le jeune homme de 22 ans y était connu de tous. Le co-président du club, Tristan Tardy, le décrit à BFMTV comme "un coéquipier fidèle" et "un amoureux de son sport" qui était "tout le temps présent". C’est d’ailleurs avec certains de ses coéquipiers qu’il s’est rendu, vendredi 2 novembre, en boîte de nuit, là où la fusillade lui a coûté la vie. Ces derniers lui ont rendu hommage le lendemain à l’hôpital de Valence.
"Pourquoi nous ? Pourquoi deux fois ? Pourquoi eux ?", s’interroge Patrick Bodoin, l’autre co-président du club, "assommé" et "abasourdi". Car ce n’est pas la première fois que le RCRP est frappé par le drame. L’année dernière, Thomas, un autre joueur du club âgé lui de 16 ans, était tué dans une rixe à Crépol, dans la Drôme. Face à ce double traumatisme, la direction du club a annoncé la mise en place d’une cellule psychologique au sein du club.
Une fusillade potentiellement liée au trafic de stupéfiants
Une enquête sur les circonstances de la fusillade a été ouverte par le parquet de Privas, en Ardèche. Pour l’heure, l’auteur des tirs, qui serait un homme vêtu de noir et d’une cagoule, n’a pas été appréhendé. La fusillade, qui a fait deux autres victimes dont les jours ne sont pas en danger, pourrait être liée au trafic de stupéfiants, a appris BFMTV.
publié le 4 novembre à 12h21, Caroline Chambon, 6Medias.