Nantes : une patiente de 86 ans décède sur un brancard aux urgences, l'hôpital dément tout dysfonctionnement
© ANDBZ/ABACA - La patiente de 86 ans est décédée sur un brancards des urgences
Une patiente de 86 ans est décédée aux urgences du CHU de Nantes, mardi 2 janvier. Si les syndicats pointent du doigt des urgences saturées, la direction de l'hôpital, elle, écarte tout dysfonctionnement.
Drame à Nantes. Une femme âgée de 86 ans est décédée sur un brancard des urgences du CHU de Nantes, mardi 2 janvier, rapporte France Bleu, mercredi 10 janvier. Une information confirmée depuis par le centre hospitalier.
Dans un communiqué adressé à la presse, le syndicat Force ouvrière (FO) pointe ainsi du doigt des "urgences saturées" depuis "une quinzaine de jours" pour tenter de justifier le décès de la patiente. "Les équipes sont débordées et dans un épuisement important. Les patients, quant à eux, s'entassent sur des brancards et attendent des heures, le personnel faisant tout son possible pour les prendre en charge", peut-on ainsi lire.
"Un pic de fréquentation"
Si le décès de l'octogénaire admise au sein du centre hospitalier interroge quant à des urgences saturées, le docteur Dominique El Koury, cheffe de pôle urgences médecine et prévention qui était de garde la nuit du drame, a tenu à écarter tout "dysfonctionnement", auprès de nos confrères de Ouest-France. Selon ses déclarations, la patiente atteinte du Covid, présentait aussi des comorbidités sévères mêlées à plusieurs maladies cardiaques à l'origine de son décès.
En outre, la cheffe des urgences ajoute que, bien que sa patiente aurait dû être hospitalisée dans les étages du bâtiment, faute de place, celle-ci a été contrainte de patienter dans la zone d'attente diagnostic (ZAD). Ce même lieu où elle est finalement décédée peu de temps après. Auprès de RMC, la direction de l'hôpital précise que dernièrement les urgences sont confrontées à "un pic de fréquentation", la raison à une recrudescence des épidémies de grippe et de Covid, de même que les autres maladies hivernales qui accentuent la pression sur les urgences.
publié le 11 janvier à 14h10, Kévin Comby, 6Medias