Faits divers

Mort du petit Émile : "L’heure est au deuil, au recueillement et à la prière", annonce l’avocat de la famille

© Capture d'écran BFMTV

Après la découverte des ossements du petit garçon, samedi 30 mars, près du Haut-Vernet, l’avocat de sa famille a déclaré que les parents, en deuil, tenaient à remercier "l'ensemble de ceux qui les ont aidés et soutenus".

Un dénouement macabre. Le procureur de la République d'Aix-en-Provence a confirmé dimanche 31 mars, lors d'un point presse, que des ossements appartenant au petit Émile, 2 ans et demi, disparu au Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) en juillet dernier, avaient été retrouvés à proximité du hameau, relaie BFMTV. Des recherches ont été menées samedi à proximité du Haut-Vernet. Les enquêteurs ont découvert ces ossements et des analyses ont confirmé qu'ils appartenaient bien au petit garçon. La gendarmerie a décidé de déployer un important dispositif pour poursuivre ses recherches dans la zone de cette terrible découverte.

Dans la journée de dimanche, Jérôme Triomphe, l'avocat des parents d'Émile, s'est exprimé via un communiqué relayé par Le Figaro. "Les restes mortels du petit Émile viennent d’être retrouvés. Si cette nouvelle déchirante était redoutée, l’heure est au deuil, au recueillement et à la prière", a-t-il ainsi déclaré. Selon ses propos, les parents "tiennent à remercier l'ensemble de ceux qui les ont aidés et soutenus ainsi que les juges d'instruction et les enquêteurs pour leur travail, leur professionnalisme, leur engagement personnel et leur humanité qui leur ont été d'un très grand réconfort ces derniers mois et en particulier en ce jour". Ajoutant enfin qu'ils "savent désormais en ce dimanche de la Résurrection qu’Émile veille sur eux dans la lumière et la tendresse de Dieu".

Le crâne du petit Émile retrouvé par une promeneuse

Selon BFMTV, une randonneuse a retrouvé un crâne en fin de journée samedi et a immédiatement prévenu la gendarmerie. Les forces de l'ordre sont intervenues dans la foulée et ont gelé la zone. Des techniciens en identification criminelle ont transféré les ossements par hélicoptère à l'Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale (IRCGN) pour analyses. La famille d'Émile a été avertie par la gendarmerie dimanche matin, avant que le procureur ne communique l'information à la presse.

Une "mise en situation", en présence des parents du petit garçon, avait eu lieu jeudi 28 mars dans le village. 17 personnes avaient alors été convoquées pour participer à l'opération, dont les deux témoins oculaires qui disaient avoir vu Émile vivant pour la dernière fois à deux endroits différents. Me Colombani, avocate du grand-père d'Émile, était également présente. L'objectif était d'éclaircir certaines incohérences dans les différents témoignages.

"J'espérais qu'on le trouve vivant", réagit le maire du Vernet

François Balique, le maire du Vernet, a réagi auprès de BFM DICI après avoir été informé de la nouvelle. "Je suis soulagé mais très triste car j’espérais qu’on le trouve vivant", a-t-il déclaré, ajoutant que personne, avant le communiqué du procureur, "ne savait que cette découverte avait eu lieu".

François Balique a également indiqué au Figaro que la zone où ont été retrouvés les ossements avait été "archi-fouillée par les gendarmes", ajoutant qu’il s’agit d’"un endroit où passent les chasseurs et leurs chiens, les habitants quotidiennement et où des travaux forestiers ont été réalisés à l'automne".

publié le 31 mars à 18h40, Maeliss Innocenti, 6Medias

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