Mort de Nicolas : le suspect de la fusillade de Valence interpellé en plein point de deal à Marseille
© Parrot Pascal/ABACA
Lundi 4 novembre, la police a interpellé à Marseille un homme soupçonné d’avoir abattu Nicolas, 22 ans, devant une boîte de nuit en Ardèche. Cette arrestation, confirmée par BFM Marseille Provence, éclaire les pistes d’une enquête complexe.
Le suspect, recherché depuis la fusillade du 31 octobre, a été localisé à plus de 200 kilomètres du lieu de l’attaque, à Marseille, dans le quartier de la Bricarde, connu pour son activité de trafic de stupéfiants. Ce lundi, vers 18 heures, les forces de la BAC nord ont procédé à son interpellation sur un point de deal du 15e arrondissement. D’après les informations des enquêteurs, l’homme s’était réfugié dans cette cité phocéenne, où il est actuellement entendu par les forces de l’ordre pour éclaircir les circonstances du drame survenu à Saint-Péray, en Ardèche.
La fusillade s’est produite dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre devant la discothèque « Le Seven », près de Valence. Vers 2h30 du matin, un homme, vêtu de noir et cagoulé, a ouvert le feu sur le parking de l’établissement. Le vigile a été touché au genou et deux autres personnes ont été blessées, dont une jeune femme de 24 ans. Nicolas, atteint par une balle à la tête, a succombé à ses blessures quelques jours plus tard, plongeant sa famille dans le deuil. Selon des sources policières, l’attaque pourrait être liée au trafic de stupéfiants.
Un précédent qui ravive le souvenir d’un drame similaire
Ce drame intervient un an après la mort de Thomas, un adolescent de 16 ans, poignardé lors d’une fête de village à Crépol, à quelques kilomètres de Saint-Péray. Le parquet de Privas a ouvert une enquête, confiée à la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS), pour examiner les liens éventuels entre cette fusillade et le réseau de stupéfiants actif dans la région.
Les enquêteurs cherchent également à comprendre le mobile de cette agression violente, dans un contexte où les actes liés aux trafics de drogue continuent d’endeuiller les quartiers et de mettre la population en danger.
publié le 4 novembre à 22h40, Orane Guisset, 6Médias
