Faits divers

Mort d’Émile : "le Pape de l’ADN", acteur majeur de l’affaire Estelle Mouzin, recruté pour trouver les circonstances du décès de l’enfant

© ANDBZ/ABACA/photo d'illustration

Le laboratoire à Bordeaux (Gironde) du professeur Christian Doutremepuich, surnommé "le Pape de l’ADN" a été chargé d’expertiser les scellés de l’affaire du petit Émile en complément des recherches effectuées par les experts et les gendarmes, révèle Nice Matin, vendredi 5 juillet.

Vers un nouveau rebondissement dans l’affaire du petit Émile disparu dans le Haut-Vernet ? Nice-Matin rapporte vendredi 5 juillet que le laboratoire d’hématologie médico-légale du professeur Christian Doutremepuich, situé à Bordeaux, a été chargé par les deux juges d’instruction en charge du dossier, d’effectuer de nouvelles analyses. L’équipe du professeur, surnommé "le Pape de l’ADN",doit expertiser les scellés de l’affaire, en complément des recherches menées par les gendarmes et les experts. "Je ne peux vous parler de cette affaire. Étant dans le dossier, je suis couvert par le secret de l’instruction", a confié le professeur au quotidien.

Émile a disparu le 8 juillet 2023 alors qu’il se trouvait en vacances chez ses grands-parents au Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Son crâne a été retrouvé par une promeneuse samedi 30 mars ainsi que ses affaires. Cependant, ils n’ont pas permis d’établir les circonstances de la mort du garçon. L’équipe du professeur Doutremepuich va ainsi analyser les scellés pour essayer de percer le mystère. Nice-Matin précise que parmi les effets collectés par la police, seront analysés "le crâne, des ossements, un t-shirt, une culotte et les chaussures" du garçonnet.

"Un incontournable des cold case"

Le professeur Christian Doutremepuich est "un incontournable des cold case", lit-on dans Nice-Matin. Il utilise une technique inédite de la micro dissection laser qui a permis des avancées notables dans le domaine de l’expertise. C’est d’ailleurs grâce à cette technique que l’ADN d’Estelle Mouzin avait pu être extrait du matelas utilisé par Michel Fourniret dans sa camionnette 17 ans après les faits. En avril dernier sur franceinfo, le professeur Christian Doutremepuich confiait à propos de l’affaire Émile : "Dans les montagnes, nous n'avons pas entre juillet et mars des températures pouvant dégrader l’ADN".

publié le 6 juillet à 10h09, Capucine Trollion, 6Medias

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