Faits divers

Meuse : une maison saccagée après un "projet X", plus de 40 000 euros de dégâts estimés par les propriétaires

© Jonathan Rebboah / Panoramic - Une soirée de jeunesn en France, (image d'illustration)

Dimanche 28 avril, une soirée a dégénéré dans une maison de la commune de Thonnelle, où plusieurs dizaines de jeunes se sont introduits. Face aux dégâts considérables, la famille a décidé de porter plainte, rapporte "L'Est Républicain".

Une soirée qui bascule dans l'irrationnel et la bêtise absolue. Comme le rapporte l'Est Républicain, une soirée dans une maison de Thonnelle, dans la Meuse, le dimanche 28 avril, a viré à la catastrophe pour ses propriétaires après qu'une horde de jeunes se soit introduite chez eux en leur absence. Ce soir-là, Eloa, leur fille âgée de seize ans se trouvait au domicile familial en compagnie de deux amies. Après avoir publié des photos sur les réseaux sociaux, une de ses connaissances lui demande s'il peut passer avec trois autres jeunes hommes. Après avoir refusé leur venue dans un premier temps, elle finit par accepter. Mais tout va rapidement dégénérer.

En l'espace de quelques minutes, plusieurs dizaines de jeunes s'introduisent dans la maison. "Au final, ils seront entre 40 à 60", explique Virginie, la propriétaire des lieux, interrogée par nos confrères. "Tout a dû se faire par les réseaux, c’est le plus grand flou", regrette-t-elle. Sous l'effet de l'alcool et de stupéfiants, certains jeunes vont littéralement saccager les lieux. Prises électriques arrachées des murs, mobilier brisé, chambre complètement retournée et taguée à la peinture noire, avec une croix gammée et l’inscription "Le Pen", œufs jetés aux murs… la liste des dégâts constatée par les propriétaires est longue. Le montant des dégâts est estimé à plus de 40 000 euros et celui des vols à 10 000 euros. Avec l'aide d'une vingtaine de personnes, Virginie et son mari Éric mettront trois jours à tout laver et remettre de l'ordre dans leur maison.

"Pourquoi une telle rage ?"

Le traumatisme de cette soirée est lourd à porter pour Eloa, qui a été déscolarisée depuis. "Elle est complètement fermée", témoigne sa mère, Virginie. "Je suis écœurée. Et ma colère ne redescend pas. Pourquoi une telle rage ? C’est inconcevable de venir chez les gens et de tout saccager…", fustige-t-elle. La famille a déposé plainte et une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Verdun, a indiqué la procureure de la République Sophie Partouche à nos confrères.

publié le 16 mai à 17h23, Quentin Marchal, 6Medias

Liens commerciaux