Faits divers

Meurtre de Matisse à Châteauroux : le père de l'adolescent lance un appel au calme et refuse toute récupération politique

© Capture d'écran BFMTV

Le père de Matisse, l'adolescent poignardé à mort à Châteauroux samedi 27 avril, multiplie les appels au calme. Sur France 3, l'homme endeuillé a affirmé qu'il refusait toute récupération politique, "de quelque bord que ce soit", de la mort de son fils.

"Matou était très aimé à Châteauroux. C'était un garçon très sociable qui avait plein d'amis." Trois jours après la mort de son fils Matisse, tué de plusieurs coups de couteau samedi 27 avril à Châteauroux, Christophe a choisi de s'exprimer sur France 3. Il a décrit la personnalité de son fils, "un gamin super gentil", et a aussi expliqué qu'il attendait désormais que "justice soit faite". Conscient que le drame qui touche sa famille résonne dans la France entière, alors que le climat est déjà tendu et que le thème de l'insécurité fait les choux gras de l'extrême droite à l'approche des élections européennes, le père le Matisse refuse toute instrumentalisation et toute récupération politique.

"Je ne veux pas que les gens montent au créneau - on sait qui va le faire - parce que [le suspect] est un Afghan", a déclaré Christophe sur France 3. "Je ne veux pas que qui que ce soit s'approprie la mort de Matou, de quelque bord que ce soit", a-t-il ajouté, espérant que l'aura de son fils primerait sur la colère de la population et des responsables politiques : "Il aimait tout le monde. Je veux que tout le monde soit comme ça."

Le père de Matisse refuse de partir "dans la haine ou la violence"

Sur RTL, la veille, le père de Matisse s'était déjà exprimé au sujet de la récupération politique, qu'il refuse, et avait alors alerté les auditeurs : "Faites attention à tous les bords, de droite ou d'ailleurs, qui s'approprient ce genre de choses." Il avait également appelé au calme, craignant une flambée de violences comme à Viry-Châtillon ou à Grande-Synthe. "On va rester dans la gentillesse et puis ne pas partir dans la haine ni la violence."

publié le 30 avril à 18h59, Maeliss Innocenti, 6Medias

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