Faits divers

Meurtre de Louise : du nouveau sur le profil du suspect, son ADN retrouvé sur le corps de la jeune fille

© Capture d'écran BFMTV

Placé en garde à vue, lundi 10 février, dans le cadre de l'enquête sur la mort de Louise, un jeune homme de 23 ans présente des traces de coupures sur les mains. Il est connu des services de police pour des délits mineurs, relate une source proche de l'enquête à BFMTV. Son ADN a été retrouvé sur le corps de la petite fille.

L'enquête sur le meurtre de Louise, 11 ans, s'accélère. Un troisième suspect, un homme de 23 ans arrêté à Épinay-sur-Orge dans la soirée du lundi 10 février, a commencé à reconnaître son implication dans le meurtre de la jeune fille lors de son audition, rapporte Le Parisien. Ce dernier, dont l'ADN a été retrouvé sur le corps de la petite fille, habiterait dans la même résidence que Louise. Une source proche de l'enquête a confié à BFMTV que l'homme présenterait des coupures au niveau des mains et des doigts. L'origine de ces griffures est en cours de vérification. Selon cette même source, le jeune homme serait connu des services de police pour des délits mineurs.

"Les enquêteurs de la DCOS 78 ont procédé, dans le cadre de l'enquête ouverte par le parquet concernant le meurtre de la jeune Louise, à l'interpellation ce lundi soir à 20 heures d'un homme, âgé de 23 ans", avait indiqué Grégoire Dulin dans un communiqué diffusé dans la nuit du lundi 10 au mardi 11 février, précisant qu'il était interrogé pour meurtre sur une mineure de moins de 15 ans.

Owen L., principal suspect

Mardi 11 février, BFMTV informe également que le père, la mère et la petite-amie de ce nouveau suspect, nommé Owen L., ont été placés en garde à vue pour non-dénonciation de crime et sont actuellement entendus par les enquêteurs. La loi punit jusqu'à trois ans de prison une personne qui a connaissance d'un crime et ne donne pas l'alerte, mais le code pénal fixe des règles concernant les parents comme l'explique cet article de BFMTV. Ces quatre gardes à vue sont ainsi prolongées jusqu'à ce soir.

Selon RTL, ce troisième suspect serait l'homme visible sur les caméras de vidéosurveillance de la commune, près de Louise peu avant qu'elle ne disparaisse. Pour les enquêteurs, il était considéré dès mardi matin comme le principal suspect dans l'enquête. Des informations confirmées par BFMTV, qui précise que l'emploi du temps du jeune homme comporte quelques contradictions.

Un homme et sa mère finalement relâchés

Plus tôt dans la journée, deux autres personnes ont été interpellées à Rouen, en Seine-Maritime, et placées en garde à vue. Un homme, également âgé de 23 ans, est mis en cause pour meurtre sur mineur de moins de 15 ans, tandis que sa mère, âgée de 55 ans, est mise en cause pour non-dénonciation de crime. Elle n'est donc pas soupçonnée de complicité, mais aurait possiblement caché les faits. De nationalité française, le jeune homme n’a pas de domicile connu et présente "un profil de SDF". Selon nos confrères, le suspect avait l’habitude de fréquenter le département de l’Essonne et était connu localement, dans les environs de Longjumeau. BFMTV souligne que leur garde à vue a été levée mardi 11 février, en début de matinée.

L'arme du crime toujours introuvable, le téléphone de Louise saisi par les enquêteurs

Vendredi 7 février, Louise a disparu à la sortie des cours de son collège d’Épinay-sur-Orge. Son corps a été retrouvé quelques heures plus tard, dans la nuit du samedi 8 février, dans le bois des Templiers à Longjumeau, à quelques centaines de mètres de l’établissement scolaire. L’autopsie a permis "de relever la présence de très nombreuses plaies commises avec un objet tranchant dans les zones vitales". Un couple d’une vingtaine d’années avait été dans un premier temps placé en garde à vue samedi 8 février avant d’être relâché sans poursuites. Des fouilles ont été menées dimanche 9 février dans la zone où le corps a été retrouvé. Le téléphone de la victime a été retrouvé à proximité de son corps mais les enquêteurs sont toujours à la recherche de l'arme du crime.

publié le 11 février à 22h50, Quentin Marchal, 6Medias

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