Faits divers

Meurtre de Lola : une reconstitution organisée sur les lieux avec la suspecte

Près d’un an et demi après la mort de Lola, retrouvée dans une malle dans le 19e arrondissement de Paris, une reconstitution des faits a eu lieu, vendredi 16 février, en présence de la suspecte présumée, Dahbia B., rapporte BFMTV.

L’affaire avait suscité l’émoi de toute l’opinion publique française. Le 14 octobre 2022, le corps de Lola Daviet, 12 ans, était retrouvée sans vie dans une malle, dans le 19e arrondissement de Paris. C’est un sans-abri qui avait fait la macabre découverte et alerté la police, alors qu’il se trouvait dans les parties communes d’un immeuble.

Près d’un an et demi après les faits, une reconstitution a été organisée sur les lieux, vendredi 16 février, rapporte BFMTV. Pour qu’elle soit réalisée le plus fidèlement possible, les forces de l’ordre ont requis la présence de Dahbia B., principale suspecte du meurtre de Lola, mise en examen pour meurtre sur mineur de moins de 15 ans, actes de torture et de barbarie et placée en détention, rappelle la chaîne d’information en continu. L'immeuble a été bloqué par la police le temps de l'intervention.

Le mobile toujours inconnu

Dahbia B. avait été interpellée au lendemain de la découverte du corps de Lola. La suspecte était apparue sur les caméras de vidéosurveillance de l’immeuble, en train de tirer péniblement une malle et deux valises. C’est notamment Johan Daviet, le père de la victime, qui avait consulté ces images le premier, puisque concierge du bâtiment. C’est en ne voyant pas sa fille rentrer du collège qu’il avait découvert, grâce à la vidéosurveillance, qu’elle était bien rentrée, accompagnée d’une femme, sans jamais ressortir. Avec son épouse, ils avaient alors signalé sa disparition.

Les premiers éléments de l’enquête avaient d’abord laissé penser à un rituel qui s’apparenteraient au satanisme ou à une autre forme de culte, en raison du procédé et des traces laissées sur le corps de l’enfant. Une hypothèse que l’avocat de Dahbia B. avait jugée absurde, tout comme la piste d’un éventuel trafic d’organes. Très affectée par la mort de sa mère en 2020, la suspecte ne souffrirait "d'aucun trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli ou alterné son discernement", mais son état psychiatrique reste l’un des points clés de l’enquête, soulignait Le Figaro en octobre dernier.

publié le 16 février à 11h35, Théo Rampazzo, 6Medias

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