“Max le Suisse”, l’auto-stoppeur qui arnaque des automobilistes depuis une vingtaine d'années
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Depuis plus de vingt ans, un homme arnaque des automobilistes à travers la France. En se faisant passer pour une victime qui vient de se faire voler ses affaires et son véhicule, il arrive à leur dérober de l’argent, sans jamais les rembourser.
Un arnaqueur qui sévit depuis plus de vingt ans. Partout en France, plusieurs automobilistes font part de leur expérience avec un auto-stoppeur, apparemment digne de confiance, à qui ils ont prêté de l’argent sans jamais être remboursés. Celui qui est désormais connu sous le nom de “Max le Suisse” comptabilise des centaines de victimes, toujours avec le même mode opératoire, comme l’explique BFMTV.
L’octogénaire se présente comme un ancien médecin ou un homme d'affaires qui vient de se faire voler sa voiture et ses affaires personnelles. Les automobilistes, touchés par son histoire, décident alors de lui venir en aide et lui donnent de l’argent, parfois jusqu'à plusieurs centaines d'euros. “Max le Suisse” leur donne ensuite de fausses coordonnées, promettant de les rembourser, ce qu’il ne fera jamais.
Relaxé par la justice en 2009
L’une de ses victimes s’est confiée au quotidien régional Le Populaire du Centre. Elle a raconté avoir croisé la route de cet homme le 29 décembre dernier, à la gare d'Ambazac, dans la Haute-Vienne. Il lui a raconté sortir de l’hôpital après avoir passé “53 jours en réanimation” à cause du Covid-19 et s’être fait voler ses affaires. “Il m'a vraiment fait de la peine”, a-t-elle partagé à nos confrères. Elle lui a alors donné de l’argent pour que le vieil homme puisse rentrer chez lui.
Au moment de se quitter, l’octogénaire lui a donné son numéro, promettant de la rembourser. Mais en rentrant chez elle, Nadège a un doute et comprend finalement qu’elle s’est fait arnaquer. En 2009, cet homme avait même été jugé devant le tribunal de Brive-la-Gaillarde (Corrèze), a indiqué le parquet auprès de BFMTV. Il avait cependant été relaxé, la justice estimant que ses “victimes” lui donnaient de l’argent de leur plein gré.
publié le 19 février à 12h45, Lila Bruandet, 6Medias
