Faits divers

Le tueur en série le "Grêlé" suspecté d’un autre meurtre commis en 1990 dans l’Essonne

© Pixabay - Le pôle “cold cases” de Nanterre est en charge de l’affaire (photo d’illustration)

Le pôle "cold cases" de Nanterre a rouvert le dossier consacré au Grêlé. Les enquêteurs le soupçonnent d’un meurtre non élucidé commis 35 ans plus tôt dans l’Essonne.

Le pôle crimes sériels ou non élucidés de Nanterre a-t-il identifié une nouvelle victime de François Vérove, dit le "Grêlé" ? Comme le révèle BFMTV, jeudi 16 janvier, le pôle "cold cases" a rouvert le dossier concernant le tueur en série le 18 novembre dernier pour un réquisitoire supplétif dans le cadre d’une affaire de meurtre non élucidé commis en juin 1990 dans le bois de Saint-Aubin (Essonne).

A l'époque, le corps d’un homme est ​retrouvé attaché à un arbre. Il a reçu une balle derrière le crâne. La victime est un dessinateur industriel dont le chéquier a été utilisé à plusieurs reprises après son meurtre pour effectuer des achats autour de la capitale.

Les chèques volés soumis à une expertise graphologique

Selon les enquêteurs, plusieurs indices incriminent le "Grêlé". D’abord, la munition retrouvée est caractéristique de celles utilisées par les gendarmes dans leurs armes de service. Le nœud de corde utilisé pour attacher la victime pourrait également être une signature criminelle du tueur en série, qui a mené une carrière dans la gendarmerie puis la police. En outre, le "Grêlé" avait acheté une moto à un particulier en Seine-et-Marne avec un chèque volé, sans que l’on sache à ce stade s’il appartenait bien au dessinateur industriel.

Une expertise graphologique des chèques volés va être menée pour tenter de confondre l’homme qui s’est suicidé en 2021, quand il comprend qu’il est sur le point de se faire démasquer pour le viol et l’assassinat de la petite Cécile Bloch, 11 ans, survenu en 1986. Avant de se donner la mort, il a laissé une lettre dans laquelle il s’accusait de plusieurs meurtres sans révéler le nom de ses victimes.

publié le 16 janvier à 18h55, Emma Allamand, 6Medias

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