Le corps d'une étudiante retrouvé dans le bois de Boulogne à Paris
© Capture / Street view
Philippine, jeune femme de 19 ans, était portée disparue depuis le 20 septembre. Le lendemain, une battue a permis de retrouver son corps, partiellement enterré. Des témoins évoquent la présence suspecte d'un homme muni d'une pioche. Une enquête a été ouverte pour homicide volontaire.
Comme l'indique Le Parisien qui a révélé l'information, c'est en ne voyant pas arriver leur fille, qui devait se rendre chez eux à Montigny-le-Bretonneux (Yvelines), qu'un couple a manifesté son inquiétude vendredi 20 septembre dans la soirée auprès des hôpitaux et commissariats parisiens, ainsi que de ses amis. Ces derniers n'avaient plus de nouvelles d'elle depuis plusieurs heures et son départ de l'université Paris Dauphine à 14h. Le lendemain, les proches de la jeune femme de 19 ans géolocalisent son téléphone et organisent dans la foulée, une battue là où l'appareil semble se trouver, dans le bois de Boulogne. Sur place, famille et amis de l'étudiante ne tardent pas à retrouver son corps, partiellement enterré.
La brigade criminelle saisie de l'enquête
Les policiers, arrivés sur les lieux aux alentours de 15h, ont mis en place un dispositif imposant, avec plus d'une dizaine de camions, sous le regard de nombreux promeneurs qui en ce week-end encore doux, célébraient sur place des anniversaires ou effectuaient des sorties en famille... Derrière la piscine Henry-de-Montherlant et l’ambassade de Russie, à quelques dizaines de mètres de l'endroit où le corps a été retrouvé, l’accès à la passerelle enjambant le périphérique a été barré.
L'enquête ouverte par le parquet de Paris pour homicide volontaire, a été confiée à la brigade criminelle. D'après les informations du Figaro, l’identité judiciaire a relevé sur le cadavre de Philippine "de multiples traces de sévices et de blessures". Si l'auteur du crime n'a pas encore été identifié, des témoignages concordants rapportent la présence suspecte, près du point d'eau du Bois de Boulogne, d'un homme brun d’environ 1m80, le visage dissimulé derrière un masque chirurgical et portant une pioche. Les enquêteurs prennent cette piste très au sérieux.
publié le 22 septembre à 12h10, Sabrina Guintini, 6medias