Faits divers

Laval : un adolescent de 13 ans mis en examen après des "centaines de fausses alertes" à la bombe

L'adolescent de 13 ans avait été interpellé par la police judiciaire d’Angers (Maine-et-Loire) jeudi 18 janvier par les autorités qui le soupçonnaient d'avoir réalisé plusieurs centaines de faux signalements d’alerte à la bombe, rapporte Le Figaro.

Il a reconnu les faits. Un adolescent de 13 ans admis avoir donné plusieurs centaines de faux signalements d'alerte à la bombe, jeudi 18 janvier, au lendemain de son placement en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire d'Angers (Maine-et-Loire). Originaire de Laval (Mayenne), selon les informations communiquées par le parquet à nos confrères du Figaro, il avait lancé plusieurs de ces dangereux canulars sur tout le territoire, et en particulier dans les aéroports. n’a que 13 ans et pourtant, il est soupçonné d’avoir commis pas moins de 380 faux signalements d’alertes à la bombe. Et ce, dans tout le territoire, notamment au sein d’aéroports.

Mercredi 17 janvier, il avait été interpellé à Laval par les autorités. Selon le parquet de Rennes, le mineur pourrait souffrir de troubles importants de la personnalité. Avant d’être défini comme le principal suspect, il avait été placé en garde à vue en compagnie de plusieurs membres de sa famille. Ces derniers ont rapidement été mis hors de cause et les soupçons se sont concentrés sur le jeune homme : “Mais le plus jeune des enfants de la famille, un mineur né en 2010, scolarisé en 4ème, a reconnu être l’auteur de nombreuses alertes à la bombe sur l’ensemble du territoire national”, a communiqué le parquet de Rennes. Quant au motif de ces agissements, il s’agirait d’un “jeu” selon le mineur : la piste de considérations politiques ou religieuses est écartée pour l’instant.

Des actes répréhensibles

Bien que mineur, il existe des sanctions pour ce type d’acte : les parents pourraient bel et bien payer des dommages et intérêts. Ces derniers dépendent du nombre d’infractions et de leurs conséquences. L’addition pourrait donc être salée pour la famille.

Pour rappel, en France, le Code pénal sanctionne les fausses alertes à la bombe : “le fait de communiquer ou de divulguer une fausse information dans le but de faire croire qu’une destruction, une dégradation ou une détérioration dangereuse pour les personnes va être ou a été commise est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende.”

publié le 18 janvier à 18h50, Thélio Courric, 6Medias

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