La SNCF réclame 21 000 € d’amendes majorées à une femme de 18 ans, mais elle affirme n’avoir jamais pris le train
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La jeune femme résidente en Haute-Vienne assure n’avoir jamais pris les trains que la compagnie ferroviaire recense. La raison : son identité a été usurpée.
Imaginez devoir plus de 21 000 euros d’amendes forfaitaires majorées à la SNCF sans avoir jamais pris les trains dont la compagnie prétend vous avoir contrôlé sans titre de transport. C’est ce qui arrive à une jeune femme de Verneuil-sur-Vienne (Haute-Vienne) depuis deux ans.
Interrogée par le journal local Le Populaire du Centre, la jeune femme explique en fait être victime d’une usurpation d’identité. "Le seul problème, c’est que mon identité a été usurpée, et que je n’ai jamais pris un seul de ces trains depuis deux ans. Sur les amendes reçues, ce n’est pas ma bonne date de naissance à chaque fois."
Une instruction ouverte par la SNCF
En l'espace de deux ans, la victime a reçu une trentaine d’amendes et en retour déposé une dizaine de plaintes. "Je conteste chacune des amendes, en tentant d’apporter la preuve que je me trouvais à un autre endroit que dans ce train", confie-t-elle au journal.
De son côté, la SNCF a ouvert une instruction afin de récupérer les plaintes et justificatifs de non-présence dans les trains de la jeune femme. “Cela va nous permettre d’enregistrer l’usurpation d’identité et de déclencher une alerte sur le fait que les contrôleurs sont face à un usurpateur d’identité”, indique SNCF Voyageurs.
Le Populaire du Centre raconte également le récit d’une autre voyageuse victime d’usurpation d’identité. Cette dernière a été prélevée à hauteur de 6 000 euros et se dit aujourd’hui prête à engager un avocat pour défendre son cas devant la compagnie ferroviaire.
publié le 9 février à 16h05, Allan Doisneau, 6Medias
