L'Assurance maladie le déclare mort par erreur
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L’Assurance maladie lui réclame par courrier son acte de décès, alors qu’il est bien vivant ! Une erreur qui a fait sourire Yvan Estienne, mais qui peut avoir de lourdes conséquences.
"Entre nous, c’est pas la première fois que vous êtes en train de parler avec un mort ?" Yvan Estienne ironise au micro de RTL, dans un reportage diffusé ce mercredi 21 août. Dans un courrier envoyé par l’Assurance maladie, cet habitant des Hautes-Alpes a appris sa propre mort. Une erreur administrative qui le fait sourire.
"L'Assurance maladie m'a envoyé un petit courrier, m'informant que j'étais décédé le 20 juin, me demandant [...] d’envoyer un acte de décès", raconte-t-il. Et d’ajouter : "Quand j'ai reçu ça, je me suis pincé pour vérifier que j'étais vivant", plaisante-t-il. Au téléphone, l’Assurance maladie lui a assuré qu’il s’agissait d’une erreur. "On m’a ressuscité", rit-il.
Une erreur qui peut coûter cher
Si cette erreur invite Yvan Estienne à la plaisanterie, pour certains dans le même cas, elle entraîne des conséquences parfois lourdes. En début d’année, Jean Poulain, retraité de 75 ans et souffrant de problèmes de santé importants, a également reçu un courrier l’informant de sa mort, expliquait France Bleu Normandie. "Si demain il a besoin d'être hospitalisé, on fait comment ? Il n'a plus de sécurité sociale, plus de mutuelle", déplorait alors sa fille.
Même chose pour Olivier en 2020, en plein confinement : l’administration le considère comme mort, et il ne perçoit plus l’Assurance retraite. Des milliers d’euros manquants, rapportait alors RTL. Il avait dû envoyer un certificat de vie obtenu à la mairie, ainsi qu’un extrait complet de son certificat de naissance, pour prouver qu’il était bien vivant.
publié le 21 août à 15h10, Alexis Gail, 6Medias
