Faits divers

JO Paris 2024 : après des menaces d’attentat sur le président israélien, un adolescent de 15 ans interpellé

© Roses Nicolas/ABACA - Après des menaces d’attentat sur le président israélien, un adolescent de 15 ans interpellé

Le Parisien rapporte que, le 21 juillet, l'adolescent a publié un message sur le réseau social X disant : "Un attentat, par pitié", en réponse à la visite du président israélien. Il a ensuite été interpellé par le groupe de lutte antiterroriste (GLAT) du service départemental de police judiciaire du Val-de-Marne.

Le Parisien révèle ce dimanche 28 juillet qu'un adolescent de 15 ans a été interpellé à Grenoble pour avoir proféré des menaces en ligne contre le président israélien Isaac Herzog, en lien avec les Jeux Olympiques de Paris 2024. Le journal rapporte que le 21 juillet, l'adolescent a publié un message sur le réseau social X disant : "Un attentat, par pitié", en réaction à la venue du président israélien pour les JO. Ce message a été signalé à la plateforme Pharos le 22 juillet.

Le parquet de Créteil a ouvert une enquête, confiée au groupe de lutte antiterroriste (GLAT) du service départemental de police judiciaire du Val-de-Marne, rapporte Le Parisien. Les enquêteurs ont rapidement identifié l'auteur, un adolescent d'Ivry-sur-Seine, et l'ont interpellé à Grenoble où il était en vacances.

Obligé de faire un stage de citoyenneté

Une source proche de l'enquête souligne : "Il est illusoire de croire que parce qu'on se cache derrière un pseudo, on ne peut pas être retrouvé." L'adolescent, inconnu de la justice, a reconnu les faits. Selon le parquet de Créteil cité par Le Parisien, il "fera l'objet d'un stage de citoyenneté".

Ces menaces surgissent dans un contexte de préoccupations concernant des attaques terroristes potentielles contre les athlètes israéliens lors des Jeux Olympiques. Le ministre israélien des Affaires étrangères avait exprimé cette inquiétude dans une lettre à son homologue français. "Nous ne devons négliger aucune menace, surtout celles repérées sur les réseaux sociaux", confie un magistrat.

publié le 28 juillet à 15h00, Ghyslain Le Roy, 6médias

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