Infirme, il engage des tueurs à gage géorgiens pour se venger de son kiné
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Un homme de 52 ans est jugé, à partir de ce lundi 22 avril, pour avoir engagé un trio de tueurs géorgiens afin de se venger de son kiné parisien, qui l'a rendu infirme après une mauvaise manipulation, raconte 20 Minutes.
Une affaire rocambolesque. Un homme de 52 ans, lourdement handicapé à la suite d'une mauvaise manipulation par son kinésithérapeute parisien, âgé de 65 ans, est jugé ce lundi 22 avril pour avoir cherché à se venger en lui envoyant trois tueurs à gage géorgiens, qu'il a pu contacter par l'entremise de sa petite amie géorgienne, rencontrée sur Tinder, raconte 20 Minutes. C'est le père de cette jeune femme qui avait mis le quinquagénaire et les assassins en relation. Les trois hommes avaient pour mission de faire du mal au kiné du commanditaire. Ils n'ont réussi qu'à le blesser.
Le 6 mai, les trois tueurs à gage suivent le médecin, qui se présentait comme ostéopathe sans en avoir le titre ou les compétences, et le percutent en voiture alors qu'il descendait de son scooter, devant son cabinet parisien. Toujours casqué, le kiné sexagénaire n'est que légèrement blessé et se voit prescrire quatre jours d'ITT. À ce moment-là, sa vie est toujours menacée : car son ancien patient entend toujours se venger.
Il voulait le voir "souffrir", a confié la petite amie de l'accusé
Des échanges téléphoniques, examinés au cours de l'enquête, ont montré que le quinquagénaire en colère avait par la suite commandité une nouvelle attaque : un homejacking du domicile de son kiné. La nouvelle équipe de malfrats qu'il avait engagée, après que la première a pris la fuite vers l'étranger, avait reçu pour ordre de "lui en mettre dans sa gueule".
La police a finalement pu mettre fin à cette opération avant que l'irréparable ne soit commis. La petite amie du suspect avait révélé lors de son audition que son compagnon souhaitait voir son kiné "souffrir" : "Il voulait qu'il soit handicapé", avait-elle ajouté. À noter que ce médecin avait été sanctionné en justice pour l'infirmité de son patient. Il avait notamment été condamné à lui verser 30 000 euros de dommages et intérêts et avait par ailleurs reçu une sanction disciplinaire de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes d’Île-de-France, mais il n'avait pas perdu son droit d'exercer.
publié le 22 avril à 15h34, Maeliss Innocenti, 6Medias