"Il se faisait passer pour le patron d'Airbus" : comment un escroc a dupé des voyageurs de l'aéroport de Toulouse-Blagnac
© Pixabay (photo d'illustration)
Ces derniers mois, plusieurs voyageurs de l'aéroport de Toulouse-Blagnac, en Haute-Garonne, ont été arnaqués par un individu au mode opératoire bien rodé. L'escroc se faisait passer pour un cadre de l'aéronautique, et même parfois pour le patron d'Airbus, rapporte La Dépêche, vendredi 12 avril.
Toujours la même combine. Aux abords de l'aéroport de Toulouse-Blagnac, en Haute-Garonne, un escroc a utilisé la même méthode pour arnaquer plusieurs passagers ces derniers mois. L'une de ses victimes, Karine, a été piégée par cet individu alors qu'elle emmenait une amie au terminal de l'aéroport. "Dès notre sortie de la voiture, un homme élégamment vêtu s'est approché pour nous adresser la parole. Il était très sûr de lui et parlait de manière très habile", confie-t-elle à nos confrères de La Dépêche, vendredi 12 avril.
Le mode opératoire de l'arnaqueur est bien rodé. L'homme aurait perdu son portefeuille lors d'un déplacement professionnel. Il demande alors aux voyageurs de lui avancer une petite somme d'argent. En échange, il leur propose de porter leurs bagages et de les rembourser plus tard en effectuant un virement. "Je suis tombée dans le piège. Il prétendait que c'était seulement une trentaine d'euros", raconte Karine au quotidien régional.
"Un arnaqueur professionnel"
"Il se faisait passer pour un cadre d'une grande entreprise. Vu sa manière de parler, on voyait que son discours était bien rodé. C'est un arnaqueur professionnel", détaille Karine, qui a alerté les habitants de la région sur les réseaux sociaux après avoir été dupée. "Ça fait longtemps qu'il sévit. Je l'ai rencontré en août dernier là-bas. Il m'a aidé à charger ma valise", se désole une internaute, relayée par La Dépêche. "On m'a dit qu'il se faisait même passer pour le patron d'Airbus ou qu'il agissait aussi près de certains magasins", explique Karine, contactée depuis par de nombreuses victimes.
publié le 12 avril à 18h40, Cédric Alexis, 6Medias