Faits divers

Hauts-de-Seine : retenue par un chauffeur VTC, elle saute de la voiture en pleine marche

© Villette Pierrick/ABACA/Photo d'illustration

Mardi 30 avril, un homme, chauffeur VTC occasionnel, a été placé en détention après avoir été accusé de tentative de séquestration et tentative de viol par une cliente, révèle Le Parisien.

En région parisienne, une jeune femme de 18 ans n’a pas eu d’autre choix que de sauter d’une voiture en marche, alors qu’elle était retenue contre son gré par un chauffeur VTC. C’est ce dont elle a témoigné, dans des faits révélés par Le Parisien, jeudi 16 mai. L’affaire remonte au mercredi 3 avril. La jeune femme et une amie ont commandé, ce soir-là, un véhicule via la plateforme de VTC Uber en sortant d’une boîte de nuit des Champs-Élysées à Paris.

Une fois dans le véhicule, une à l’avant et l’autre à l’arrière, elles ont compris "que quelque chose (n’allait) pas", rapporte le quotidien. Elles ont alors demandé au conducteur de descendre du véhicule, ce qu’il aurait refusé. La passagère à l’arrière est parvenue à sortir de la voiture pendant un arrêt, mais son amie à l’avant est restée prisonnière. Le conducteur lui aurait alors touché le cou et les cuisses. Elle lui aurait demandé plusieurs fois de s’arrêter, en vain. Finalement, quand la voiture était sous le tunnel de La Défense dans les Hauts-de-Seine, alors qu’elle roulait à 70 km / heure environ, la jeune femme a sauté en marche et a terminé le trajet à pied sous le pont.

15 jours d’ITT pour la jeune femmeUne fois chez elle, la victime a prévenu les forces de l’ordre du commissariat de Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine). Souffrant de plusieurs blessures, elle a reçu 15 jours d’ITT (Incapacité Totale de Travail) par les urgences médico-légales. Une source explique au Parisien pour que les deux jeunes femmes, "leur agresseur était clairement animé par des motivations sexuelles". L’homme a été retrouvé grâce aux caméras de vidéosurveillance et a été interpellé fin avril en banlieue parisienne. Il a été placé en détention mardi 30 avril, après avoir été mis en examen. Sa version, donnée aux enquêteurs, diffère de celle de la victime : il nie toute agression et tentative de viol. Son avocate affirme par ailleurs auprès du Parisien : "Les deux victimes n’ont pas été prises en charge contre leur gré et il ne s’agissait pas d’un faux chauffeur Uber comme cela a pu être dit, mais un emploi occasionnel."

publié le 16 mai à 16h16, Capucine Trollion, 6Medias

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