Haute-Garonne : surarmé, il abat le chat de son voisin parce qu’il faisait aboyer ses chiens
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Un homme de 19 ans a été condamné pour avoir tué un chat, dont la présence faisait aboyer ses chiens. Il pourrait repasser devant le tribunal pour détention d’une quarantaine d’armes, rapporte La Dépêche.
Les voisins d’un habitant de Lavelanet-de-Comminges (Haute-Garonne) ont dû tomber de haut lorsqu’ils ont appris que celui-ci détenait une quarantaine d’armes chez lui. Comme les gendarmes d’ailleurs. Tout commence le 20 avril vers 14h, rapporte La Dépêche, dimanche 23 avril. Ce jour-là, des aboiements puis une détonation retentissent rue des Vignes. De quoi faire paniquer les riverains. Informés, les gendarmes arrivent et entendent plusieurs témoins. Ils sont ainsi guidés jusqu’à une petite maison occupée par un homme de 19 ans. Celui-ci vient tout juste d’abattre un chat au fusil à lunette.
Agacé par les aboiements de ses chiens, qui n’ont d’yeux que pour le félidé, l’homme a pris un fusil équipé d’une lunette de visée et a tué le chat d’un de ses voisins. Lors de sa garde à vue, il n'a pas cherché pas à dissimuler les faits. Le chat rôdait autour de chez lui et "excitait ses chiens", dira-t-il. Pas de quoi rallier à sa cause le tribunal qui l’a condamné à quatre mois de prison avec sursis, ainsi qu’à une amende de 1 800 euros.
Un fusil à pompe
Lors de la perquisition menée à son domicile après la mort du chat, les militaires ont découvert une quarantaine d'armes à feu. Un arsenal comprenant, notamment, un fusil à pompe. Face à un tel équipement, le parquet a ouvert une nouvelle enquête, afin de comprendre d’où viennent ces armes et à quoi pouvaient-elles bien servir.
publié le 24 avril à 11h30, Orange avec 6Medias