Faits divers

Guyane : un homme meurt d'une balle perdue dans des émeutes

© Capture vidéo France 24 - Des émeutes ont éclaté en Guyane, la nuit dernière.

En marge des émeutes liées à la mort de Nahel, un adolescent de 17 ans tué par un policier il y a trois jours à Nanterre, un homme est décédé d'une balle perdue à Cayenne, en Guyane, rapporte Le Figaro, vendredi 30 juin.

Depuis la mort de Nahel, un jeune homme de 17 ans tué par balle par un policier après un refus d'obtempérer à Nanterre (Hauts-de-Seine), mardi 27 juin, des scènes de violences urbaines ont éclaté dans tout le pays. En Guyane, en marge des émeutes, un individu est décédé après avoir reçu une balle perdue, indique une source policière au Figaro, vendredi 30 juin, confirmant des informations du Monde et de La 1ère.

Selon les informations de nos confrères, l'homme aurait été tué à Cayenne par le tir d'un émeutier, en direction des membres des forces de l'ordre, qui aurait ricoché. La victime aurait été touchée au cou, précise Le Monde. Elle est décédée vers minuit des suites de sa blessure.

La maire de Cayenne appelle au "calme"

Après le drame, la maire de Cayenne a exprimé dans un communiqué "sa consternation face à une nouvelle vie ôtée en des circonstances inacceptables". "La situation est préoccupante au regard des violentes émeutes qui depuis quelques jours se déroulent en France hexagonale et notre territoire ne doit pas s'engouffrer dans cette spirale de la violence", a dénoncé l'élue, appelant ainsi au "calme" et à la "concertation".

Un jeune homme fait une chute fatale en Seine-Maritime

Dans la nuit de jeudi à vendredi, un jeune homme d'une vingtaine d'années est également décédé après être tombé du toit d'un magasin alimentaire, à Petit-Quevilly (Seine-Maritime), a indiqué le parquet de Rouen, relayé par BFMTV. La victime, qui participait aux émeutes, a fait une chute fatale de cinq mètres de haut, selon nos confrères.

Depuis trois jours, les émeutes se sont propagées dans tout l'Hexagone, comme en outre-mer, et ont atteint un niveau de violence extrême. De nombreux bâtiments publics, notamment des commissariats, ont été pris pour cible. Selon un bilan définitif communiqué par le ministère de l'Intérieur, 875 individus ont été interpellés la nuit dernière.

publié le 30 juin à 17h50, Orange avec 6Medias

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