Faits divers

Grand Besançon : un gendarme tiré sur 300 mètres par une voiture dont le conducteur avait refusé d’obtempérer

© de Barry Christoph/ABACAPRESS.COM - Les militaires de l’escadron départemental entendaient mettre la main sur des conducteurs sous l’emprise d’alcool ou de stupéfiants.

Alors qu’un escadron de gendarmes effectuait des contrôles routiers pour éviter la circulation de chauffeurs sous l’influence de l’alcool ou de stupéfiants sur les routes de l’Est de la France, un militaire a été percuté par un automobiliste qui refusait de s’y soustraire, rapporte l’Est Républicain.

L’issue du contrôle d’alcoolémie aurait pu s’avérer dramatique. D’après les informations de l’Est républicain, un gendarme du peloton motorisé d’École-Valentin a été renversé par un chauffard dans la nuit du vendredi 16 au samedi 17 août. Alors qu’ils avaient dressé un barrage dans la zone commerciale de la commune précédemment évoquée, les militaires de l’escadron départemental entendaient mettre la main sur des conducteurs sous l’emprise d’alcool ou de stupéfiants. Un peu après minuit, deux véhicules sont priés de se placer sur le bas côté d’un axe secondaires. Si le premier se soumet à un dépistage qui s’avèrera négatif avant de reprendre la route, le second ne s’est pas montré très coopératif.

Le gendarme s’accroche à la portière

Bien au contraire, après avoir demandé aux gendarmes le motif du contrôle, une fois arrivé à leur hauteur, l’automobiliste enclenche la première avant de partir en trombes. Face à lui, un des gendarmes qui notait les numéros d’immatriculation du véhicule pour interroger son fichier a été percuté par le rétroviseur de la voiture. Fragilisé dans ses mouvements par le choc, il a attrapé la portière avant d’être traîné sur plusieurs centaines de mètres, sans que le chauffard n’arrête pour autant sa folle embardée.

Alors que la chaussée lui semblait assez dégagée, le militaire en a profité pour lâcher prise avant d’être rapidement secouru par ses collègues. Le chauffard est en cours d’identification et une enquête, associée à des moyens importants, a été ouverte. Plus de 25 000 refus d’obtempérer sont observés sur les routes du territoires national chaque année sur les routes de l’Hexagone, selon les statistiques relayées par le ministère de l’Intérieur.

publié le 18 août à 14h05, Nathan Hallegot, 6Medias

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