Faits divers

Gironde : une mère se bat pour retrouver sa fille, disparue il y a vingt ans

Le 22 décembre 2022, Patrizia Panfili disparaissait mystérieusement à Bordeaux. Vingt ans après, sa mère se bat toujours pour obtenir la vérité dans l’espoir de la retrouver, ou d’obtenir des réponses, relate Le Figaro.

Gislena Panfili est une mère en quête de réponses. Vingt ans après la disparition de sa fille, le 22 décembre 2002, elle s’est tournée vers l’association Assistance et Recherche de Personnes Disparues (APRD) pour savoir ce qui est arrivé à sa fille et faire toute la lumière sur la journée de sa disparition.

Mère d’un enfant âgé de dix ans à l’époque, Patrizia Panfili vivait à Bordeaux depuis à peu près trois ans, après être partie de Charleville-Mézières. "Elle a voulu partir car c’était devenu invivable pour eux (…) elle était dans la drogue", précise sa mère, Gislena, au journal Le Figaro.

Quelques jours avant Noël, le soir de sa disparition, Patrizia reçoit un appel de sa mère. La trentenaire est en pleine crise. “Elle était dans tous ses états, elle m’a insulté, elle ne savait plus ce qu’elle disait, elle délirait complètement”, précise Gislena Panfili.

Un appartement "sens dessus dessous"

Une fois le coup de fil terminé, l’emploi du temps de Patrizia reste flou. Elle passe une partie de la nuit chez l’une de ses voisines, qu’elle quitte aux alentours de 4 heures du matin. Ensuite, elle prend la direction de la Garonne, située à 300 mètres de son appartement. Depuis, plus aucune trace d’elle.

Inquiète après l’appel, Gislena arrive à Bordeaux le lendemain. Elle découvre la maison de sa fille "sens dessus dessous". "Il y avait du verre cassé, le ménage n’avait pas été fait depuis plusieurs jours et la porte était ouverte", confie-t-elle au Figaro. Malgré des recherches menées pendant plusieurs jours et un signalement à la police, Patrizia Panfili n’a pas été retrouvée.

"Les gendarmes ont dragué la Garonne mais n’ont rien trouvé", détaille Christelle Levaire, membre de l’APRD, dans les colonnes du Figaro. L'association s’est rendue au commissariat où a été déposée la plainte. Aucune trace d’enquête sur l’affaire n’a été trouvée. Vingt ans après, la possibilité que le mystère soit résolu reste infime.

publié le 29 octobre à 18h15, Théophile Steiner, 6Medias

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