Gendarme tué à Mougins : un hommage national sera rendu lundi
© Shootpix/ABACA - Gérald Darmanin s'entretient avec des gendarmes en 2022 (Illustration)
Un hommage national sera rendu à l'adjudant Éric Comyn, décédé lundi 26 août sur l'autoroute A8 après avoir été percuté par un conducteur alcoolisé. Selon BFMTV, la cérémonie se tiendra lundi 2 septembre à Nice et sera présidée par Gérald Darmanin.
Son décès a marqué de nombreux Français. Mortellement percuté lundi 26 août par un chauffard alcoolisé refusant de se soumettre à un contrôle sur l'autoroute A8 près de Mougins, dans les Alpes-Maritimes, Éric Comyn, gendarme et père de famille, va avoir droit à un hommage national, annoncent BFMTV et BFM Nice Côte d'Azur.
D'après les informations rapportées par les deux médias ce vendredi 30 août, l'hommage se tiendra le 2 septembre à Nice, et sera présidé à la demande de sa veuve par Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur démissionnaire, en présence de Christian Rodriguez, directeur général de la gendarmerie nationale. Le général d'armée était à Nice ce vendredi matin pour apporter son soutien aux gendarmes motorisés de la région, dont le peloton motorisé de Mandelieu-la-Napoule où Éric Comyn était en poste.
Le discours tranché de sa veuve divise
L'adjudant de 54 ans, marié et père de deux enfants de 12 et 16 ans, a été salué pour sa carrière de 30 ans comme sous-officier au sein de la gendarmerie. L'hommage poignant que lui a rendu mercredi devant la presse son épouse, Harmonie, a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux et dans les médias.
Accusant "la France" d'avoir "tué (son) mari", la veuve a violemment chargé le fonctionnement de la justice française, qu'elle estime "trop laxiste" et "tolérante" avec "les récidivistes". Un message en réaction au profil du suspect, déjà condamné pour des faits similaires, auquel la droite et l'extrême droite ont apporté leur soutien, quand la gauche s'est montrée plus nuancée. La même division a été observée sur X, où les propos tenus par Harmonie Comyn ont déclenché une vague d'indignation à gauche.
publié le 30 août à 13h35, Joanna Wadel, 6Medias