Faits divers

Gard : une ancienne maire tuée par un chien dans un cimetière

© ANDBZ/ABACA - Des écharpes de maires. (image d'illustration)

Âgée de 93 ans, la victime était à la tête de la mairie du village de Canaules-et-Argentières, entre 2001 et 2014. Mordue par un dogue argentin dans l'enceinte du cimetière, elle n'a pas survécu à ses blessures, rapporte "Midi Libre", mercredi 29 mai.

C'est un drame qui endeuille la commune de Canaules-et-Argentières. Comme le relate Midi Libre, mercredi 29 mai, l'ancienne maire de ce village situé près d'Alès, dans le Gard, est morte après avoir été violemment mordue au niveau de la gorge par un chien, un dogue argentin, dans le cimetière où elle se trouvait. Les faits se sont déroulés mardi 28 mai, en fin d'après-midi. Des fleurs ont été retrouvées près de son corps, laissant penser qu'elle était venue se recueillir sur la tombe d'un proche.

Les secours, qui se sont rapidement rendus sur place, ne sont pas parvenus à réanimer Annette Guibal, dont le mandat de maire de Canaules-et-Argentières s'est étendu entre 2001 et 2014. Selon les premiers éléments, deux chiens issus d'un élevage de dogues argentins se trouvaient dans le cimetière au moment des faits. L'un d'eux aurait agressé l'ancienne maire de la commune. "Que faisaient-ils à cet endroit, sans muselières ? La question se pose", a réagi le procureur de la République d'Alès, Abdelkrim Grini.

Deux femmes en garde à vue

Une enquête a été ouverte et confiée à la brigade de recherche de la gendarmerie du Vigan. Une jeune stagiaire ainsi que la propriétaire de l'élevage, respectivement âgées de 18 et 42 ans, ont été placées en garde à vue pour être entendues par les enquêteurs. Les deux suspectes devraient être jugées ultérieurement devant le tribunal correctionnel d'Alès pour homicide involontaire et encourent jusqu'à cinq ans d'emprisonnement.

Alors qu'une autopsie de la victime est prévue vendredi 31 mai, quatre personnes ont été mises en examen, a révélé BFMTV, jeudi 30 mai. Il s'agit de la gérante de l'élevage canin à qui appartenait le chien, de ses deux fils, ainsi que de la stagiaire de l'élevage dont le chien était sous sa responsabilité. Conformément aux réquisitions du parque d'Alès, la gérante de l'élevage a été placée en détention provisoire et devra répondre devant la justice des chefs d'accusation d"d'homicide involontaire" et "modification d'une scène de délit". La stagiaire, elle, a été mise en examen pour "homicide involontaire" tandis que les deux fils ont été inculpés pour "modification d'une scène de délit". Tous trois ont par ailleurs été laissés libres.

publié le 30 mai à 19h20, Quentin Marchal, 6Medias

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