Fusillade et rixe à Poitiers : "Ça aurait pu être un carnage", déplore l’entraîneur du club de football de deux victimes
© Photo Abaca - Cinq personnes ont été blessées lors d'une fusillade à Poitiers, jeudi 31 octobre (Photo d'illustration).
Deux jours après la fusillade à Poitiers qui a fait cinq blessés graves, l’entraîneur du club de football de deux adolescents blessés par balles a pris la parole sur RTL samedi 2 novembre. Selon lui, les victimes sont des "gamins sans histoire".
Des "gamins sans histoire" qui se trouvaient au mauvais endroit, au mauvais moment. Deux jours après la fusillade sanglante à Poitiers qui a fait cinq blessés graves dans un quartier sensible, l’entraîneur du club de football de deux adolescents blessés par balles a pris la parole sur RTL samedi 2 novembre. Selon Anthony Bouchard, ces jeunes n’ont rien à voir avec le trafic de drogue. Il juge "irréel" ce qui est arrivé à ces adolescents "mignons comme tout", "respectueux et très polis".
"Ce n’était pas un rassemblement pour se battre", assure l’entraîneur. Les deux adolescents étaient en train de tourner un clip de rap pour Halloween, raconte-t-il également alors que "ça aurait pu être un carnage", d’après lui. "Ça ne passe vraiment pas loin". "Ce qui est terrible, c’est que maintenant on a des règlements de compte qui prennent des proportions incroyables", déplore Anthony Bouchard.
Un blessé en urgence absolue
Jeudi 31 octobre, plusieurs coups de feu ont retenti vers 22h45 en direction de la terrasse d’un kebab du quartier des Couronneries, à Poitiers. Peu de temps après, une rixe impliquant une soixantaine de personnes s’en est suivie. La fusillade a fait cinq blessés âgés de 15 à 16 ans. L’un d’eux était toujours en urgence absolue vendredi 1er novembre. Son pronostic vital était engagé.
Alors qu’une enquête pour tentative d’homicide a été ouverte, Cyril Lacombe, le procureur de la République de Poitiers, s’est exprimé le lendemain du drame. "Les premiers éléments (...) laissent suggérer que le tireur se serait livré à la vente de produits stupéfiants", a-t-il notamment expliqué. Le suspect "dont l’identité est en cours de précision" était toujours en fuite vendredi.
publié le 2 novembre à 12h28, Lola Dhers, 6Medias