Faits divers

Féminicide devant le tribunal de Montpellier : des témoins racontent la scène

Mardi 20 février, un homme a abattu son ex-épouse devant le tribunal de Montpellier, avant de retourner l'arme contre lui. Sous le choc, des riverains ont témoigné auprès de Midi libre.

C'est un drame qui a profondément marqué les habitants de la ville de Montpellier, ce mardi 20 février. Un homme âgé de 72 ans a tué son ex-femme, 66 ans, devant le tribunal de Montpellier, avant de retourner l'arme contre lui. L'ancien couple se rendait au tribunal pour rencontrer le juge des affaires familiales, dans le cadre de son divorce. Dans des témoignages recueillis par Midi libre, les riverains ayant assisté à la scène ont fait part de leurs émotions, entre effroi et stupéfaction.

"On est partis se réfugier derrière les voitures sur la place, on a cru à un acte de terrorisme. Ça a duré peut-être 4 minutes en tout", a confié Émilie, qui était positionnée sur le trottoir en face de l'entrée du tribunal. "Je ne m'y attendais pas du tout ! On ne s'attend jamais à ça, c'était horrible", poursuit la jeune femme, qui était avec son mari et sa belle-mère au moment du drame.

"Je tremblais comme une feuille, c'est allé extrêmement vite"

"J'ai assisté à son suicide et au meurtre. Il s'est mis une balle dans la tête, et je l'ai vu tomber, tout comme la femme qu'il venait de tuer. J'ai vu les deux cadavres au sol, je me suis enfuie. Je tremblais comme une feuille, c'est allé extrêmement vite", explique-t-elle, encore sous le choc après la scène de crime à laquelle elle vient d'assister.

Face à la rapidité des événements, Fatima, la belle-mère d'Émilie, n'a pas tout de suite compris ce qu'il venait de se passer. "Mon fils m'a poussée à l'intérieur, il m'a dit que c'était peut-être un attentat. J'ai vu du sang, des corps par terre, j'ai eu très peur pour ma belle-fille. On est complètement choqués", témoigne la sexagénaire, évoquant "un cauchemar éveillé". L’enquête sur ce féminicide a été confiée au service interdépartemental de la police judiciaire de l’Hérault.

publié le 20 février à 22h41, Quentin Marchal, 6Medias

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