Faits divers

Évreux : des adolescents tuent des chatons, ils écopent d’une amende importante

Alors qu’ils s’étaient filmés sur Snapchat en train de donner la mort à deux bébés chats, des adolescents ont écopé d’une amende de 23.000 euros qui devra être réglée par leurs parents, rapporte TF1.

Une punition exemplaire qui leur passera sûrement l’envie de s’en prendre à nouveau à des animaux sans défense. Deux adolescents ont été condamnés par le tribunal pour enfants d’Évreux à verser le montant de 23.000 euros de dommages et intérêts à plusieurs associations de défense des animaux après s’être filmés en train de tuer deux chatons, rapporte TF1, citant la presse locale. Âgés de 14 et 15 ans au moment des faits, les deux collégiens avaient partagé les images de leur carnage sur le réseau social Snapchat. Ce sont leurs parents qui devront s’acquitter de l’amende.

Une requalification en délit

Le 11 mai dernier, dans un bois de Saint-Mards-de-Blacarville, à proximité de la commune de Saint-Samson-de-la-Roque (Eure), vidéos à l’appui, il est possible d’apercevoir un des deux jeunes saisir un chaton avant de le projeter avec fracas contre un arbre. Quelques secondes plus tard, il recommençait avec un second alors que l’autre adolescent capturait la scène avec son téléphone. Le premier a été reconnu coupable de sévices graves ayant entraîné la mort d’un animal, alors que le second a été reconnu coupable de complicité.

En septembre dernier, à la demande des associations de protection animale, les faits avaient été requalifiés, passant d’atteinte volontaire à la vie d’un animal domestique à sévices ayant entraîné la mort d’un animal, rappelle le média. Dans la foulée, la qualification était alors passée de contravention à délit, d’après L’Éveil de Pont-Audemer. La décision de justice a été saluée par la Fondation 30 Millions d’Amis, qui s’était constituée partie civile après l’ouverture de l’enquête. "Cet acte de cruauté, ainsi que leur comportement durant l’audience, montrent véritablement qu’il y a un problème éducatif", a déclaré Me Xavier Bacquet, l’avocat de l’association.

publié le 18 novembre à 22h30, Nathan Hallegot, 6Medias

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