Essonne : en intervention pour sauver une femme séquestrée, la police découvre des chèvres ligotées
© Franz P. Sauerteig de Pixabay
Appelée par un passant qui a cru entendre une femme hurler dans un fourgon, samedi 23 novembre, la police à Grigny (Essonne) a finalement découvert que les cris provenaient d’animaux, rapporte Actu Essonne.
Une découverte insolite. À Grigny (Essonne), la police a reçu une alerte concernant la présence d’une femme enfermée dans un fourgon, samedi 23 novembre. C'est un passant qui a contacté les forces de l'ordre. Il a entendu des hurlements provenant d'un véhicule garé dans une rue, selon une information d'Actu Essonne publiée mercredi 4 décembre. Les agents ont alors procédé à une intervention pour venir sauver la victime.
Arrivée sur place, la police de Juvisy-sur-Orge est intervenue pour accéder au fourgon en forçant la porte. Une fois entrés dans le véhicule, les agents ont découvert… trois chèvres ligotées, abandonnées, et sans eau. Aucune femme n’était en réalité séquestrée. Les cris provenaient des animaux qui ont été retrouvés au milieu d’un "capharnaüm", a indiqué Action Protection Animale, une organisation de défense et de protection des animaux. La police a sorti "délicatement les animaux qui semblent mal en point tout en appelant les pompiers pour leur prodiguer les premiers soins", a décrit l'association, citée par le site d’actualité.
Une plainte déposée
Les trois chèvres "étaient visiblement destinées à être tuées puis mangées. Elles sont vivantes, mais très affaiblies. Certaines ne bougent plus si bien qu’elles paraissent mortes", a déploré l'organisation. La présidente de l'association, Anne-Claire Chauvancy, a expliqué que "ce sont souvent des animaux achetés ou parfois volés chez des éleveurs, qui sont abattus clandestinement lors de fêtes".
La méthode utilisée est généralement la même. "De manière quasi systématique, les animaux sont enfermés dans un véhicule jusqu’au jour de l’évènement", a-t-elle confié au site d'information. Une plainte a été déposée par Action Protection Animale. Après avoir été soignées chez un vétérinaire, les chèvres ont rejoint une structure de la Fondation Brigitte Bardot.
publié le 6 décembre à 08h15, Léopold Vernier, 6Medias