Enlèvement de Santiago : "On les cherche partout", confie la famille de la mère du bébé, toujours introuvable
© Capture d'écran/ BFMTV/ Facebook - Une photo de la voiture du couple a été diffusée par la police belge.
Les recherches se poursuivent ce jeudi 24 octobre pour retrouver Santiago, nourrisson prématuré qui a disparu d'une maternité de Seine-Saint-Denis avec ses parents, soupçonnés de l'avoir enlevé mardi matin. Des membres de la famille de la mère de l'enfant ont confié leur inquiétude à TF1.
Trois jours après, toujours aucune nouvelle de Santiago et de ses parents. Le bébé de 19 jours, né grand prématuré dans une maternité d'Aulnay-sous-Bois en Seine-Saint-Denis, a disparu dans la matinée de mardi 22 octobre.
Ses parents sont soupçonnés d'être à l'origine de l'enlèvement et d'avoir pris la fuite en Belgique. Ils ont été aperçus sur des images de vidéosurveillance d'un hôtel de Mons le jour même. Leur voiture a été retrouvée mercredi dans la région de Charleroi, où les autorités belges poursuivent leurs investigations. "On les cherche partout, on est très inquiets pour le bébé", s'inquiète la famille de la mère de Santiago, interrogée par TF1 ce jeudi 24 octobre.
"On a été à toutes leurs adresses"
"On essaie de la joindre à tout prix, on a été à toutes leurs adresses", ont assuré auprès de la chaîne les proches de la jeune femme de 25 ans, d'origine serbe et déjà condamnée pour usage de stupéfiants. Toujours selon les informations de TF1, le père de l'enfant est âgé de 23 ans, il est connu de la justice pour des violences en bande organisée. Le couple appartient à la communauté des gens du voyage.
Une course contre la montre
Cinq proches âgés de 16 à 29 ans, dont des membres de la famille des deux suspects ont été placés en garde à vue. Selon plusieurs médias, au moins deux d'entre eux pourraient avoir fait le trajet avec les parents de Santiago en Belgique. Leur garde à vue a été prolongée mercredi soir.
Les autorités se livrent à une véritable course contre la montre, alors que l'état de santé du nourrisson, qui nécessite des soins hospitaliers pour survivre, se dégrade d'heure en heure.
publié le 24 octobre à 15h46, Joanna Wadel, 6Medias
