Émile : l'enfant introuvable, "aucun indice n'aide à comprendre cette disparition"
© Durand Thibaut/ABACA
Trois jours après sa disparition au Vernet, l’enfant de 2 ans n’a toujours pas été retrouvé, malgré la mobilisation de 80 gendarmes et 10 militaires, mardi 11 juillet, a indiqué le procureur de Digne-les-Bains, auprès de BFMTV.
L’inquiétude grandit à mesure que les jours passent. Mardi 11 juillet, le petit Émile, porté disparu depuis le samedi 8 juillet, n’a toujours pas été retrouvé. C’est Rémy Avon, procureur de Digne-les-Bains, qui l’a annoncé, lors d’un point réalisé à 18h au Vernet, lieu de disparition de l’enfant.
"L’enquête judiciaire s’est poursuivie aujourd’hui, comme au cours des deux jours précédents. Cette nouvelle journée d’investigations a été consacrée à un nouveau pan de recherches, très localisées, sur le hameau du Haut-Vernet", a-t-il souligné. Rémy Avon a déclaré que la zone avait été bouclée mardi matin, pour que les gendarmes puissent "procéder à des opérations de ratissage judiciaire". Car pour l'heure, il explique "qu'aucun indice, aucun élément", ne permet de comprendre la disparition.
Le pronostic vital de l'enfant "très engagé"
Alors que les battues ont été stoppées après la journée du lundi 10 juillet, un important dispositif formé de 80 gendarmes et de 10 militaires a été déployé. Les enquêteurs sont désormais au nombre de 20. Le dispositif de gendarmerie va également être renforcé, en transformant "l'équipe d'enquête en cellule nationale d'enquête".
Aussi, Rémy Avon a annoncé que près de 1 200 appels avaient été enregistrés sur la ligne consacrée aux témoins. Il appelle cependant à ne pas "parasiter le travail des enquêteurs", et à téléphoner uniquement en cas de "renseignements utiles", précise BFMTV. Depuis mardi matin, de nombreux habitants et potentiels témoins ont été auditionnés, indique BFMTV, alors que 12 hectares ont été ratissés et les 30 habitations du rameau du Haut-Vernet "totalement visitées". Tandis que les auditions vont se poursuivre, le ratissage va être "étendu", toujours selon lui.
"Nous fonctionnons heure par heure, jour par jour, sans prospective, mais en étant attentifs à garder toute hypothèse dans notre esprit", a encore déclaré le procureur de Digne-les-Bains. Un temps qui joue en leur défaveur, car, selon les médecins, le pronostic vital de l’enfant serait "très engagé" en raison du manque d’eau, de nourriture, et des fortes chaleurs.
publié le 11 juillet à 19h05, Orange avec 6Medias