Elle pensait se marier avec David Hallyday, elle est arnaquée de 40 000 euros
© Pexel/Karolina Grabowska
C’est une histoire comme celle de nombreux Français, victimes d’arnaqueurs en ligne qui leur soutirent de l’argent en usant de mensonges et de promesses, relate CNews.
Elle se demande encore comment elle a pu se "faire avoir comme ça". Roselyne, une infirmière âgée d’une cinquantaine d’années, a témoigné dans l’émission 66 Minutes de M6 sur son histoire, rapporte CNews. Elle a eu affaire à un "brouteur", un arnaqueur qui agit en ligne sous de faux profils pour soutirer de l’argent à ses victimes. En l'occurrence, celui-ci s’est fait passer auprès de Roselyne pour… David Hallyday, le fils de Johnny Hallyday, âgé de 57 ans.
La "relation" entre Roselyne et "David Hallyday" avait démarré sur les réseaux sociaux. À force d’échanges, toujours virtuels, et de mots doux, Roselyne était tombée amoureuse de celui qu’elle croyait être le fils du chanteur. Sous prétexte de sa célébrité, le faux "David Hallyday" n’avait jamais montré son visage ni rencontré Roselyne dans la vraie vie.
Des milliers de personnes arnaquées chaque année
Rapidement, il lui parle mariage et lui demande de l’argent, expliquant que son héritage à la suite du décès de son père, en décembre 2017, est toujours bloqué. Il lui promet que cet argent qu’elle lui donne va lui permettre de récupérer son héritage, de la rembourser et de "vivre notre vie ensemble", raconte Roselyne. Mais à l’approche de la date fatidique, l’infirmière réalise son erreur. Au total, elle a versé plus de 40 000 euros à l’escroc.
Ce genre d’arnaques est malheureusement de plus en plus fréquent, avec l’essor des réseaux sociaux et des sites consacrés à la rencontre amoureuse. En mars 2022, le gouvernement français a lancé une plateforme spécifique au signalement des arnaques en ligne, Thesee (traitement harmonisé des enquêtes et signalements pour les e-escroqueries). En parallèle, certains internautes agissent pour “coincer” directement les brouteurs.
publié le 16 avril à 15h00, Adèle Delaunay, 6Medias
