Faits divers

Drogues : une saisie d’une valeur de 25 millions d'euros en Guadeloupe

© RayMediaGroup Pixabay - Illustration.

Dans la nuit du 14 au 15 juillet 2024, les autorités guadeloupéennes ont réalisé une importante saisie de drogues. Comme l’a rapporté franceinfo, ce sont 780 kg de cocaïne et 26 kg d'herbe de cannabis qui ont été récupérés.

C’est une saisie très importante qu’ont réalisée les autorités guadeloupéennes. Dans la nuit du 14 au 15 juillet 2024, sur le littoral de Capesterre-Belle-Eau, trois personnes ont été interpellées en possession de 780 kg de cocaïne et 26 kg d'herbe de cannabis. Dans un communiqué publié ce vendredi 19 juillet, la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Fort-de-France a indiqué que la drogue qui avait été saisie représentait une valeur marchande de près de 25 millions d’euros.

Les trois suspects, deux Guadeloupéens et un ressortissant de la Dominique, ont notamment été appréhendés lorsqu’ils s'apprêtaient à récupérer les stupéfiants. Ils ont ensuite été présentés au tribunal judiciaire de Fort-de-France ce jeudi et mis en examen "pour infractions à la législation sur les stupéfiants en bande organisée et association de malfaiteurs". Pendant que les suspects ont été placés en détention provisoire, les autorités continuent d’enquêter sous la supervision d'un juge d'instruction de Fort-de-France. D’après les informations de la JIRS, il s’agit de la sixième saisie de la gendarmerie depuis le début de l'année.

Guadeloupe : cette autre saisie de drogues en février 2024

En février dernier, les forces de l’ordre avaient déjà mis la main sur près de 300 kg de cocaïne et 170 kg d'herbe de cannabis. Lors de cette intervention, qui avait été menée par plusieurs services de renseignement, quatre personnes avaient été arrêtées. "Ces résultats sont le fruit des investigations conduites par les militaires de la gendarmerie de Guadeloupe et plus précisément de la section de recherches de Pointe-à-Pitre, de l'antenne du GIGN, de la section d'appui judiciaire. Ces actions, menées sous le contrôle des magistrats de Fort-de-France, Pointe-à-Pitre et Basse-Terre, illustrent la détermination des autorités à combattre le trafic de stupéfiants", avait ainsi écrit le parquet dans un communiqué.

publié le 19 juillet à 15h10, Tanguy Jaillant, 6Medias

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