Disparition du petit Émile : l'enquête prend une nouvelle tournure
© Durand Thibaut/ABACA
Plus d'un mois après la disparition du petit Émile, l'information judiciaire est désormais élargie à des faits "d'enlèvement, arrestation, détention et séquestration arbitraires", rapporte Le Parisien, lundi 21 août.
Émile, deux ans et demi, est porté disparu depuis le 8 juillet dernier. Le petit garçon venait d'arriver dans la maison de ses grands-parents dans le hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Depuis plus de six semaines, les recherches se sont multipliées mais les zones d'ombre restent encore nombreuses. Selon les informations du Parisien, lundi 21 août, la disparition de l'enfant est désormais traitée comme une affaire criminelle.
Le 18 juillet, une information judiciaire avait d'abord été ouverte pour "recherche des causes de la disparition". D'après nos confrères, l'information judiciaire a ensuite été élargie le 28 juillet à des faits "d'enlèvement, arrestation, détention, et séquestration arbitraires sur mineur de moins de quinze ans", par le biais d'un réquisitoire supplétif rendu par le procureur de la République d'Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon.
Un changement de cadre juridique
"Ce changement de cadre juridique n'est pas intervenu en réaction à une avancée particulière de l'enquête qui nous orienterait plus particulièrement vers une hypothèse criminelle", indique toutefois Jean-Luc Blachon auprès du Parisien. "Il permet simplement aux magistrats instructeurs et aux services d'enquête de réaliser des actes d'enquête que ne permettait pas le cadre initial", précise le procureur.
Les enquêteurs, qui continuent d'explorer les différentes pistes (accident, enlèvement, homicide, etc.), ont désormais davantage d'armes juridiques pour déterminer les circonstances exactes de la disparition du petit Émile.
publié le 21 août à 14h30, Cédric Alexis, 6Medias