Disparition de Lina : "un acharnement", sa mère dénonce le cyberharcèlement contre sa famille
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Vendredi 22 mars, Fanny Groll, la mère de Lina, disparue depuis six mois, a donné une conférence de presse avec son avocat depuis Strasbourg (Bas-Rhin). Elle dénonce le cyberharcèlement dont sa est victime depuis des mois.
Depuis la disparition de Lina, sa famille est victime de cyberharcèlement. "Depuis le départ, c’est une horreur. Je n’ai même plus de mots en fait, tellement c’est un acharnement, tellement tout et n’importe quoi est dit partout", a expliqué Fanny Groll, la mère de la jeune fille, lors d’une conférence de presse à Strasbourg avec son avocat, vendredi 22 mars. "Les gens ne savent même pas de quoi ils parlent", a ajouté Fanny Groll, "et pourtant (ces personnes font) des réflexions horribles, des déductions pareilles qui n’ont pas lieu d’être".
Fanny Groll et ses proches n’en peuvent plus : "Tout ça ce n’est pas possible, ce n’est plus possible. On ne peut pas laisser tout dire, tout faire sans réagir", a-t-elle confié. La lutte contre le cyberharcèlement sera ainsi l’un des points importants de l’association "Les bonnes étoiles de Lina", créée par sa mère "pour accompagner et soutenir dans sa souffrance la famille de Lina et ses proches", peut-on lire sur le site officiel. Les frais d’adhésion sont de 5 euros. L’adolescente est portée disparue depuis six mois. Elle n’a plus donné signe de vie depuis qu’elle a quitté son domicile de la Plaine (Bas-Rhin) pour se rendre à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, à trois kilomètres de chez elle.
La mère de Lina demande aux personnes à témoigner
"Si quelqu'un se souvient de quoi que ce soit, a oublié de dire quelque chose, un détail. Eh bien, il faut le dire, il n'est jamais trop tard", a également appelé Fanny Groll pendant sa conférence de presse. "Le moindre indice est bon à prendre", a-t-elle ajouté. Son avocat a précisé que pour l’heure il n’y avait pas d’évolution du dossier pénal. Fanny Groll a aussi dénoncé certains journaux sans les nommer : "Certaines choses qui sortent dans la presse sont vraiment néfastes à l'enquête". La mère de l’adolescente a déclaré qu’elle était présente à cette conférence de presse "pour alerter les gens, pour piquer un bon coup de gueule" et demander à tous "de réfléchir à ce que vous dites et à ce que vous faites".
publié le 22 mars à 15h44, Capucine Trollion, 6Medias